La Revue du Cinema (1947)

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tacle cinématographique — dès l'instant que Fregoli a eu l'intuition que l'avenir du film est lié à la création d'un système sonore qui rendra les images plus vivantes. Pourtant, Fregoli ne pense pas que l'important de son apport soit là : « Comprenons-nous : je n'entends pas revendiquer pour cela le titre de pionnier ou de précurseur du film parlant. « Il est possible que mes spectacles aient devancé le cinéma; en ce cas, ils l'ont fait dans un tout autre sens. Et, si je me permets de le rappeler ici, c'est que l'observation n'est pas mienne. Elle est celle de nombreux critiques, tant italiens qu'étrangers qui se sont curieusement rencontrés en la formulant à diverses époques de ma carrière. A savoir que les spectacles de Fregoli ont été les premiers à apporter à la scène ce rythme, cette succession rapide de tableaux, obtenus par des « changements » presque à vue, qui étaient destinés à devenir la règle caractéristique du cinéma. J'avais peut-être entrevu (toujours selon mes critiques) que le public, peu à peu lassé par les lenteurs des comédies ordinaires, réclamait des effets rapides et une continuelle cascade de trouvailles scéniques. » Et c'est surtout par cela, par sa prescience du rythme cinématographique, par ce passage qu'il établit, cette liaison qu'il assure entre la scène et l'écran, que Leopoldo Fregoli nous amène vraiment au cinéma, aux « divines ensorceleuses », à Gianna Terribili Gonzales... Glauco Pellegrini. La « divine ensorceleuse » Pina Menichelli dans La Vérité nue. 51