La Revue du Cinema (1947)

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Eléments pour une BIBLIOTHÈQUE INTERNATIONALE OU CINÉMA (Quatrième série) 1. Bessy, Maurice et Lo Duca : LOUIS LUMIÈRE, INVENTEUR, 132 p., 115 ill. [relié]. Éditions Pristna, Paris, 1948. Ce livre ne tranche pas la question de l'invention du cinématographe, car cette question n'a existé que pour les historiens de mauvaise foi. Récemment encore, à l'occasion du cinquantenaire, une plaque a été posée sur l'immeuble du Grand Café. Cette plaque rend hommageà « Ra\-naud, Marey, Demeny, Lumière et Méliès » (sic), ce qui est proprement une incongruité, sur l'emplacement du cinématographe Lumière. Le nom de Méliès — et les auteurs de Georges Méliès, Mage, ne peuvent pas être soupçonnés de tiédeur à l'égard du metteur en scène du Voyage dans la lune — n'a même aucun sens sur cette plaque. Louis Lumière, Inventeur, était donc la monographie nécessaire pour mettre au point cette matière difficile, confuse et épineuse des précurseurs. Les images tirées des films de Lumière sont souvent une véritable révélation, depuis L'assassinat du duc de Guise (1897) jusqu'au Faux cul-de-jatte, avantgoût de René Clair. Le livre pubhe la liste complète des films de Lumière 18951900, ainsi que de nombreux « scénarios ». Louis Lumière, Inventeur, appartient à la même collection que Georges MÉLIÈS, Mage, et sera suivi par un troisième tome : Ferdinand Zecca, Pionnier, qui comprendra d'ailleurs Emile Cohl et les Anonymes. 2. Buzzi, Aldo et Lattuada, BianCA : VAMPYR, « BibHoteca cinematografica » n» 3, 180 p., 162 ill., 4 dessins, Editions Poligono, Milan, 1947. Après l'exemplaire Entr'Acte présenté dans la même collection par Glauco Viazzi, voici Vampyr, préfacé avec pertinence, simplicité et verve par Aldo Buzzi. Ce Uvre est un véritable témoignage du sérieux des études publiées par « Poligono ». Grâce à Buzzi et à Bianca Lattuada, le film de Dreyer reçoit sa place dans l'œuvre du metteur en scène danois et dans l'histoire du cinéma. Œuvre-limite, certes, mais d'un langage incomparable, d'une pureté fonctionnelle que Dreyer a repris, sans son âpreté première, dans Dies Irœ. 3. Campassi, Osvaldo : 10 anni di CINEMA FRANCESE, vol. I, 266 p., I05 ill., « Biblioteca cinematografica » n" 2 a. Editions Poligono, Milan, 1948. Le premier volume de l'ouvrage de Campassi mérite déjà un long commentaire. Nous en reparlerons à la parution, imminente, du second volume, pour pouvoir en donner une \aie d'ensemble, dans les justes perspectives choisies par l'auteur. Dieci anni di cinéma francese (Dix ans de cinéma français) est sans doute l'étude la plus complète qu'on ait jamais conçue sur le cinéma français contemporain. C'est un document critique et filmographique de premier ordre sur la période qui va du commencement de 1930 jusqu'à la fin de 1939, la période de « coups de chance » dont a parlé René Clair. D'aucuns ont parlé souvent, à tort et à travers, du cinéma français, de ses valeurs, de « ce qu'il faut faire »; Campassi, lui, a réalisé l'œuvre exhau.^tive que le cinéma français en pleine renaissance appelait et devait provoquer dans tout esprit perspicace et méthodique. Dans notre analyse des deux volumes, nous parlerons du contenu critique et esthétique de Dieî^i anni di cinéma francese. Mais nous ne voulons pas tarder à le signaler à l'attention de nos lecteurs. Le premier volume, après une brève introduction sur l'avant-garde, groupe le cinéma français autour de quelques noms : René Clair, suivi de l'étude de huit de ses films ; Duvivier, Camé, Renoir, et trente-quatre films. Cet ensemble est suivi d'une filmographie très précise et d'une bibliographie anah-tique com 73