La Revue du Cinema (1947)

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révolution qui amena à l'invention du cinématographe, n'est peut-être pas suffisamment développée et la critique des sources est insuffisamment sévère. Mais l'ouvrage n'est pas une simple compilation, et ses vues méritent d'être connues et commentées. Pour ce qui est de la constitution française à la « photographie animée », l'auteur ne néglige pas le rôle de Marey par rapport à Muybridge et publie un portrait de Lumière avec la légende suivante : « inventor of the cinématographe caméra and projection system ». 11. RÉGNIER, Jean. LA TECHNIQUE DU DESSIN ANIMÉ, 27 p., 31 ilL, « Les Cahiers de La Technique cinématographique », Paris, 1947. Cette excellente plaquette de vulgarisation technique, qui utilise aussi des renseignements étrangers, sera utile à tous ceux qui veulent s'initier à la « fabrication » du dessin animé. Les notes historiques qui précèdent ces pages sont un peu sommaires; nous savons maintenant que J. Stuart Blackton réahsa son premier dessin animé en 1906 et que Cohl tourna Fantasmagorie deux ans après. Mais ce sont là des détails qui ne touchent pas les buts de l'opuscule, presque totalement dédié à la technique. 12. Reinert, Charles : FILMLEXIKON, PICCOLA ENCICLOPEDIA CINEMATOGRAFICA, adaptation italienne de Francesco Pasinetti du KLEINES FILMLEXIKON (Zurich, 1946), 119 ill., 718 pages [relié]. Editions Filmenropa-Italgeo, Milan, 1948. L'adaptation italienne de la petite encyclopédie cinématographie suisse dépasse l'original par la qualité des renseignements et précisions. Francesco Pasinetti, dont la réputation d'historien rigoureux et prudent n'est plus à faire, a mis sa documentation et son expérience au service de cet ouvrage. La matière du volume est groupée autour de trois parties : un dictionnaire technique et historique, un dictionnaire biographique et une brève et précise bibliographie. Signalons que le Kleines Filmlexikon n'avait que 973 notes biographiques, tandis que l'édition italienne en comptait 3200. Remarquons aussi que le texte italien ne gênera aucunement le lecteur étranger, surtout dans les parties les plus pratiques, biographique et bibliographique, d'autant plus que les titres des films et des livres sont donnés dans leur langue originale. Ce Filmlexikon représente un effort sérieux et utile. Souhaitons qu'une édition française, encore plus détaillée, fasse d'ici peu, de ce lexique un vrai dictionnaire du cinéma. 13. Vannucci Zauli, g. : IL BELLO FOTOGRAFICO (BEAUTY IN PHOTOGRAPHY [en italien et en anglais], Éditions Giannini, Florence, 1945. L'art des images intéresse La Revue du Cinéma. Cet album, précédé d'un essai sur la « Photographie et la Poésie », intéressera les amateurs de cinéma qui cherchent des beaux plans (« inquadrature », disent les Italiens), pour s'en servir comme des suggestions d'ordre pictural. Certains paysages d'Ugo Fossi, plusieurs paysages urbains d'A. Franchini-Stappo, « Luce » de Mario Paoletti, oti « IVIilan » de Guido Pellegrini se retrouvent sur l'écran italien. 14. Wenig Jan : LE FILM TCHÉCOSLOVAQUE, traduction d'Amber, 80 p., 3 ill., Csfn (Ceskoslovenské filmové nakladelstvi) , Prague, 1946. Plaquette qui nous renseigne sur le cinéma tchécoslovaque depuis 1945, sa « nationalisation, qui fit de la cinématographie un organe important de propagande des idées et des plans de l'État » [Préface], son industrie et ses moyens. La partie historique signale un précurseur du cinéma en J. E. Purkyné, inventeur du rofolyt, « appareil qui animait une image immobile » (1865). Les premiers films tchèques, tournés avec un appareil Lumière, sont dus à Josef Krizenecky et Josef Svab. Le premier studio de Prague, le Kinofa, date de 1908. Lo Duc a (à suivre.) 77