La Revue du Cinema (1947)

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Emilio Fcrnandez : Rio Escondido. Charrasqiieado, ou « ranchera » (de gardiens de troupeaux), connaît un regain d'actualité ou la grande vogue, on en tire rapidement un film qui la paraphrase ou on l'utilise comme leitmotiv. On fait valoir en même temps les talents vocaux d'artistes aimés du public : Luis Agailar, Sofia Alvarez, Pedro Infante, Jorg^ Xegrete. Quant aux films d'aventures reconstituant des événements historiques récents, le chef-d'œuvre du genre est sans doute Enamorada. L'un des derniers en date retrace les luttes religieuses qui ont ensanglanté certains états, il y a une quinzaine d'années : Loi Cristeros (1947), du nom de gaerrilleros catholiques qui s'étaient soulevés contre la politique anticléricale du président Callès. Dans cette énorme production courante, tournée en général à la va-\-ite sur des scénarios insignifiants et primaires, beaucoup ne sont pas sans intérêt. Ils ont au moins l'attrait du pittoresque et d'une photographie e.xcellente dans des extérieurs magnifiques. On y retrouve certains personnages caractéristiques comme celui du « gringo » ou américain du nord, lequel v apparaît rarement à son avantage, mais plutôt louche ou véreux (souvenez-vous du médecin marron de La Perla). Il s'agit de flatter un certain nationalisme. Le sang y coule à flots : les Indiens ont un sens de la mort très particulier et les réalisateurs ont le souci de faire \Tai. On me citait l'exemple d'une scène de bataille révolutionnaire, à laquelle participait l'armée, au cours de laquelle plusieurs morts .seraient restés sur le terrain... Pourtant si l'on se plaît à reconnaître à ces films une certaine valeur technique. 38