La Revue du Cinema (1947)

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EluUio Fcnianâc: : Rio I-'scôr.dicl j. cet éloge est souvent accompagné de restrictions à l'égard des interprètes. La concuTence et la proximité de Hollywood a eu pour résultat, bien des fois, de \-ider L s studios de leurs meilleurs éléments. Lupe \'elcz, Uolores del Rio, Arturo de Cordova connurent ainsi une renommée mondiale. Mais il existe maintenant quelques artistes qui, sans avoir quitté le pays natal, on pu se révéler, grâce à Emilio Femandez. La redécouverte de Dolores del Rio dans Maria Candelaria a fait sensation, à l'époque, et a révélé le côté humain et émouvant de sa personnalité. Dans Rio Escondido, c'est Maria Félix qui fait preuve d'un tempérament dramatique insoupçonné. « Elle arrive à faire oublier cju'elle est une jolie femme », remarquait le peintre Diego Rivera. Jusqu'alors Maria Félix, qui bénéficie d'une popularité extraordinaire, hommage à son éclatante beauté, (la jeune fille volontaire d' Enamorada, mise à part) avait été condamnée à jouer les femmes fatales insipides, comme dans cette invraisemblable Dioia arrodillada cjui eut l'honneur \isurpé de représenter la j)roduction mexicaine à Cannes, l'an dernier. A coté d'elle, Pedro Arraendariz, qu'on ne voit malheureusement pas dans Rio Escondido, où Carlos Lopez Moctezuma est loin de l'égaler, affirme une puissance qu'il a tort de galvauder dans des bandes de second ordre, comme Albiir de amor (1947) ou Juan Charra>quesdo (194S), qui sont ses dernières créations. Ces deux vedettes sont typiquement mexicaines, de même (]ue la tendre Maria Elena Manjuez, héroïne de La Perla. On les voit mal s'acclimater à Hollywood. II en est de même pour les acteurs comiques de \ aleur. (\m ne sont pas rares. 39