La Revue du Cinema (1947)

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Image de ^laria Car.delaria, le film de Fernaiidez qui a lancé le cinéma mexicain. lontaire en avion m'a paru bien moins drôle que celle interprétée par le couple XoëlXoël-Fernandel. Au reste, leur vieux coucou est remplacé par une super-forteresse p2u favorable aux acrobaties aériennes et mal sui^•ie par une caméra désespérément itatique. Après avoir insisté sur l'originalité et le caractère national du cinéma mexicain, il serait injuste de passer sous silence la participation étrangère. Bien que ses éléments les plus intéressants cherchent à lui faire exprimer les aspirations de tout un peuple, il ne faut pas oublier que des Russes lui ont insufflé la vie et des Américains lui ont permis de se développer. A l'heure actuelle, la plupart des scénaristes et dialoguistes sont des réfugiés espagnols : Masip, Max Aub, Fontanals, Ugarte. C'est un français qui a produit Maria Caiidclaria : Suberville. Je ne considère pas cet apport extérieur comme une faiblesse mais comme une preuve que le Mexique est une véritable « terre de cinéma ». Les conditions naturelles, matérielles, techniques et artistiques s'y trouvent réunies : cadre, lumière, équipement, talent, âme. Il a déjà attiré les grands metteurs en scène du monde depuis Eisenstein jusqu'à John Ford {The Fugititre) en..passant par Dudley-Mm-phy [Emperor Jones). Depuis un an qu'il v réside. Luis Bunuel a tourné deux bandes commerciales, mais surtout il pense v réaliser une œuvre qui lui tient à cœur : un film en dehors du temps, <i d'arrière avant-garde » selon sa propre expression, sur Siméoii le Stylite juché sur un puits de pétrole, d'après un scénario de Juan Larrea. Il s'est entouré de collaborateurs de nationalités diverses dont .\lvarez Bra\ o, photographe mexicain et GerzsG, décorateur hongrois. 42