La Revue du Cinema (1947)

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John Hodiak et Tallulah liankhcad dans Lifcboat d'A!fred HilcbcKk (1944). cessaire à l'obscurcissement d'un écran submerge par les épaves de mille vieux bâtiments mélodramatiques avec leur cargaison de pathos pourri (Lifeboat). Loin de m'apito\-cr sur ces personnages qui sortent des brumes du studio pour prendre place sur le bateau de sauvetage où le spectateur est embarqué d'avance, j'ai eu vite envie de les jeter aux requins ! Au début, on est assez content de se trouver on face de Tallulah Bankhead. Cette parfaite actrice de théâtre que le public de cinéma a repoussé il y a dixsept ans va-t-elle prendre une place bien à elle sur l'écran? On le souhaite. On imagine un tas d'histoires attachantes autour de cette personne un peu lasse et encore séduisante, très sophisticjuée mais assez line pour s'amuser de ce qui reste d'amusant dans une existence déjà très remplie. Libre correspondante d'une agence de presse, luxueusement organisée et équipée, elle a réussi à sauver du naufrage ses bijoux, son manteau de fourrure, son bâton de rouge, son étui à cigarettes en or, sa machine à écrire, a\ec son très estimable besoin de confort et un très solide sens de l'humour en face de l'inattendu et même des catastrophes. Chaque nouveau rescapé qui rejoint la barque où elle est d'abord seule est, pour la femme, un intrus ou une aventure possible; pour la journaliste, un sujet d'observation. .\rrivent un milliardaire, une infirmière, un matelot blessé, un noir avec une jeune mère et son bébé, un officier allemand qui ne peut être que le commandant du sous-marin qui a toi pillé le patjuebot coulé, enfin d'autres échantillons d'humanité, tous représentant les 67