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Christian Jaque : Chartreuse de Parme.
retrouv^er les nœuds du récit, — c'est-à-dire revenir au squelette du fait divers que Stendhal a utilisé... C'est prendre une toile de maître pour la gratter et utiliser la toile.
Le foyer de toutes les lignes de force, c'était selon Pierre Véry, l'épisode de la Tour Farnèse. Le scénario se développera donc autour de l'intrigue Fabrice-Clélia. Il y a là une très belle matière sentimentale. Quelle situation touchante (et combien attendue, thème folklorique, ressort n° i de la quincaillerie rocambolesque) que l'idylle entre le prisonnier et la fille du geôlier ! Pierre Véry a eu raison de laisser au magasin des accessoires les signaux optiques qui, je le concède à Claude Mauriac, sont fort attendrissants, mais reculent un peu loin les limites du vraisemblable : aussi bien du reste l'alphabet sur pages de missel que les messages de la tante envoyés de loin sur un caillou par un frondeur appointé.
A partir de ce nœud de l'action, nous pouvons en efïet saisir tous les fils qui y conduisent et qui en partent. Moment privilégié dans l'évolution de Fabrice. C'est alors qu'il aime vraiment pour la première fois. Moment aussi où, autour de la citadelle, se resserre le réseau de haine et la conspiration d'amour. C'est au dehors que « des intrigues fort compliquées et surtout les passions d'une femme malheureuse vont décider de son sort ».
Il est vrai que c'est dans un long monologue intérieur que la Sanseverina « prend
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