We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
L'influence de Reinhardt est visible dans le groupement décoratif des acteurs du Danton de Buchon'etzki, formant un triangle sans arriver à la cristallisation complète de l'expressionnisme.
pour la royauté. D'autres critiques vont jusqu'à prétendre que : Anne de Boleyn a été conçu pour révolter le puritanisme américain contre « la Merry old England ».
Lubitsch, ce bon vivant avec son éternel gros cigare, a-t-il vraiment conçu ces films comme des « instruments de vengeance », des « véhicules d'infamie », des moyens déguisés de propagande? h'Uta et, derrière elle, l'industrie lourde allemande qui s'était, en 1918, emparée de l'L'fn'on de Da\'idsohn, pensait-elle atteindre par le cinéma des fins nationalistes? Siegfried Kracauer, non suspect d'aucune partialité pour une Allemagne en route vers le nazisme, a démontré que les grands industriels, soucieux de faire rentrer des devises, avaient tout intérêt à faire des films qui plaisent aux Alliés. D'autre part, ne retrouve-t-on pas un Danton, un Robespierre et un Marat (ce dernier incarné par l'inoubliable Antonin Artaud) péniblement grimaçants dans le Napoléon muet d'Abel Gance, grandiose film français glorifiant la Révolution ? Que penser, également, des ogres échevelés que le grand Dreyer lui-même nous montre dans les scènes de ses Pages arrachées au livre de Satan concernant la Révolution française? Et cela en 1919, l'année de Madame du Barry.
On ignore en France que l'Allemagne, même celle de 1914-1918, se passionna pour deux pièces de théâtre sur Danton que beaucoup de gens, sous le règne despotique de Guillaume II, considérèrent comme des allégories à la liberté.
C'est Max Reinhardt qui mit en scène, en 1916, La Mort de Danton de Georg Bûchner, poète révolutionnaire qui avait dû, en 1834, s'enfuir d'une Hesse tenue par un régime réactionnaire après la publication d'un pamphlet
8