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L'exécuticm de Madame du Barrv, sous la Terreur. La houle révolutionnaire entoure l'e'chafaud selon les procédés de Max Remhardt.
Les Yeux de la Momie Ma, ce sombre mélodrame à faire dresser les cheveux sur la tête que Lubitsch tourne en igi8 est d'une froideur qui frise le ridicule; le frisson de Xosferatit y fait défaut. Il y a très peu de trace, dans les films allemands de Lubitsch, de cette perversion démoniaque dont parle Canudo. L'Henry composé par Jannings n'a qu'un gros appétit et, si la cruauté du cheik de Siimiinin a quelque chose de plus terrifiant, le mérite en revient au grand acteur Paul Wegener. La vitalité animale de Pola Xegri se manifeste sans trace de sadisme; sous l'habile direction de Lubitsch, elle n'est, de Carmen jusqu'à la demi-mondaine de La Flamme, qu'une créature sainement sensuelle.
Si, d'autre part, les cinéastes de Holl\-Avood considéraient déjà, à l'époque, la photographie de Madame dit Barrv et d'Anne de Boleyn comme étrangement terne et plate, le fait n'est pas dû à une installation technique en retard sur celle des États-Unis, mais à la tournure d esprit d'un homme qui se souciait peu de la plastique et de la lumière mystérieuse recherchées par les cinéastes allemands. Lubitsch essaya pourtant, la même année 1919, d'atteindre au fantastique dans La Poupée (Die Puppe ) et il est révélateur qu'il s'imagina y être arrivé en utilisant des décors plats et secs en papier, rappelant les coulisses insipides
II