La Revue du Cinema (1947)

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Paradis déft-ndu ; Adolphe Menjou dont Lubitsch disait « qu'il apportait sur l'écran américain un style neuf et révolutionnaire à sa façon » — et Pola \'cgri — dont il disait : <i Je n'ai jamais rencontré une créature douée d'autant de vitalité et de magnétisme. » que se tordre à son tour et l'hilarité reprend encore chez Xinotchka dans la conversation d'affaires qui a lieu ensuite. Ce joyeux éclat est remaniuable, non par la publicité du slogan <( Garbo rit ! » mais en tant qu'exemple de gaîté à l'écran. C'est une scène dosée, cadencée comme le fameux baiser de Notortous, ou les éternuements de Mischa Auer dans certains films, ou le festin de Chaplin dégustant sa godasse dans La Ruée vers l'or. Ce rythme, le chant de Jeannette Mac Donald le possède également, et aussi le hochement de tête de Lewis Stone (acteur qui, d'après Lubitsch, « obtenait les résultats les plus subtils avec le minimum d'effort ») ; et le sourire de Gary Cooper dans Sérénade à trois (Design for Living) ( « sa présence photogénique se modèle comme de la cire ») ; et le clin d'œil de la princesse laide et naïve dans Le Lieutenant souriant ; et le sanglot de la femme de chambre dans Le Ciel peut attendre ; et la symétrie géométrique des mouvements de l'épouse (L'Éventail de Lady Windermere) 25