La Revue du Cinema (1947)

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Miriam Hopkiiis, Maurice Chevalier — tin des interprètes jax'oris de Ltibitsch — et Claudette Colbert dans Le Lieutenant souriant. En 1935, il fut nommé Directeur général de la production Paramount, produisit personnellement le Désir réalisé par Frank Borzage avec Marlène Dietrich et Gary Cooper et fit faire à d'autres, en leur donnant leur chance (et de bons conseils), les films (ju'il aurait volontiers tournés lui-même autrefois. Plus tard, à la Fox, déjà malade, il fera refaire à Otto Preminger, Paradis défendu : A Royal Scandai ; et il chargera l'auteur Joseph L. Mankiewicz de la réalisation de Dragonwyck ; et c'est encore Preminger — adroit metteur en scène, entre autres films, de Z.fl»rrt — qui achèvera Lady in Ermine auquel travaillait Lubitsch quand une crise cardiaque l'emporta, à cinquante-cinc} ans, le 30 novembre 1947. Lubitsch faisait ce qu'il voulait, il était libre de rire de tout ce qui lui passait par la tête. Même le ciel, pour lui, pouvait attendre (i). II était une des puissances de Hollywood mais, en dépit de son esprit railleur, il était une puissance bienfaisante. Revenons au costume qui dans son style, avons-nous dit, est un élément de première importance, en particulier dans l'expression propre de la vie élégante qu'il aimait décrire : de la jaquette de Ronald Colman aux uniformes de Novarro et de Chevalier, de l'éventail d'Irène Rich ou de Jeannette Mac (i) A propos de ce film, il convient de signaler que le titre Heaven Can Wait ne signifie plus rien dans la version « convenable » présentée dans de nombreux pays, y compris la l-"rancc. (Voir, page 42.) 29