La Revue du Cinema (1947)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

Donald aux bijoux de Pola et de Marlène. Dans Xinotchka, il est amusant d'observer combien sa robe de grand couturier avantage la prolétaire Greta quand elle est mise en présence de la Duchesse (Ina Claire) ; et aussi comment se transforment peu à peu les vêtements du trio des envoyés des Soviets qui, d'ouvriers endimanchés, finissent par avoir l'air de personnalités illustres en attendant l'avion de Moscou. Dans La ^'euve joyeuse, au début, tout est noir, robes et voiles de deuil, et même le chien de la princesse. Puis, l'humeur de celle-ci change et tout devient blanc : chapeaux, ombrelles, et aussi le chien... En se servant de leurs propres costumes, les comédiens de To Be or Not To Be jouent aux Allemands tous les tours possibles. Dans Rendez-vous (The Shop Around the Corner), James Stewart se fait reconnaître en montrant ses jambes torses et ses jarretelles... Les galants officiers et les princes, parés de l'écharpe distinctive, é\'oluent au milieu des rideaux des portes, fenêtres et alcôves royales, — décor qui a séduit également René Clair (la Principauté de Casinario du Dernier milliardaire) et qui est à la fois fantaisiste et issu des Mille et une nuits. LuBiTSCH ET Clair. En dehors de leur goût pour une certaine géographie idéale, il y avait d'ailleurs une affinité beaucoup plus profonde entre Clair et Lubitsch : à commencer par leur façon de prendre la vie en souriant et de savoir ironiser sur tout ; affinité d'abord intérieure, puis extérieure, comportant deux conceptions du monde très voisines, et l'emploi des mêmes moyens pour atteindre des résultats identiques. Tous deux grands admirateurs de Chaplin, ils avaient aussi beaucoup d'admiration l'un pour l'autre. A nous la liberté, par exemple, enthousiasma l'artiste ber Lcs portes jouent un grand rôle dans les comédies et les innoniIjrables c/iassés-croise's de Liibitscli. [Maurice Chevalier dans Le Lieutenant souriant.) 30