La Revue du Cinema (1947)

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Leii'is Sione et Eiiiil Jannings dans Le Patriote (1928, Alberto CoUo, Lido Manetti mort en Amérique ou TuUio Carminati depuis lors américanisé : tous non pas rois mais princes consorts... » Et voici comment, d'après D'Ambra, se fit son film Le Roi. les tours et les fous : « J'ai lu votre roman cette nuit, me dit le marquis de Bugnano. Vous comparez les aventures galantes du jeune souverain de Fantaisie à ime partie qui se jouerait entre les fous et les tours, autour du roi, sur un échiquier. Il me semble que votre ouvrage contient une idée très originale pour le cinéma... » (On pense évidemment tout de suite à des cousins du Prince étudiant et du Lieutenant souriant...) « Ce fut comme si l'on avait versé de l'huile sur le feu de mon imagination. Avant la fin du dîner, mon roman avait déjà pris la forme d'un film. En songeant à faire mouvoir mes personnages, sur l'échiquier, comme dans un ballet. J'entrevis, grisé, tout un jeu joyeux de noirs et de blancs... les blancs et les noirs que Lubitsch, environ vingt ans après, nous montra dans sa Veuve joyeuse. » Nous avons déjà remarqué (i) que les décors de Perfido incanto, de Ginna et Bragaglia, précédèrent les réalisations de l'e.xpressionnisme allemand sur l'écran et les surfaces de marbre, noires et blanches, qui y servaient de fond à des jeux macabres. Les Allemands avaient étudié les films historiques italiens et entretenaient de fréquents rapports de travail avec les metteurs en scène de la péninsule; il est donc normal que Lubitsch ait subi l'influence (i) La Littérature cinématographique en Italie {La Revue du Cinéma, N" 13). 37