La Revue du Cinema (1947)

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considérer cet ouvrage comme son chant du cygne et son testament cinématographique; car il y a, dans la description du personnage qui se présente au Bureau du Diable, quelques traits de sa propre existence; si bien qu'on serait presque tenté de dire qu'il a fait là un film autobiographique comme Chaplin avec Monsieur ]'erdoitx... « J'ai aimé la vie, déclare le mort à ce Satan qui n'est, en somme, pas mauvais diable, j'ai aimé les femmes, le vin et les chansons... » un peu à la façon de Strauss. Et il ajoute qu'au moment de mourir il faisait un rêve : il naviguait sur une mer de Champagne, dans un transatlantique rempli de gens élégants, un paquebot dont les cheminées fumaient comme de gros cigares... et il croit se rappeler qu'au milieu des salons illuminés, au son d'une valse de Lehar, il faisait danser langoureusement la veuve joyeuse. Puis dans son sommeil, il toucha la main de sa garde-malade et... se réveille dans l'autre monde. Sur le grand escalier de Lubitsch, le mort — renvoyé par Satan parce qu'il a trop aimé les femmes, la musique et la vie pour être un grand pécheur — monte vers le ciel ! Mais passe une jolie fille qui le fait changer de direction. Il montera là-haut plus tard. Le ciel peut attendre... Le vieux Don Juan itnpe'nitent (Don A mèche) se pre'sente au bureau du Diable : le finale du dernier film de Lubitsch. Le Ciel peut attendre. 43