La Revue du Cinema (1947)

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Maya Deren : Meshes of the Afternoon. « cependant que ce premier pas en avant « permettra à d'autres d'essayer à leur « tour et peut-être de réussir. « Duchamp avait accepté sans aucune « réticence le thème général qui servait « à faire surgir les différents « rêves ». < Léger, ayant quitté New York un an « avant que le film ne fût achevé, n'a pu " voir que la première version muette de la « séquence qu'il avait conçue, mais nous « étions d'accord sur l'essai de chanson « populaire que Latoucheasi brillamment « exécutée dans sa manière personnelle. » Et voilà... Mais quoique M. Langlois ait pu penser de Dreams That Money Can Buy, il aurait pu s'abstenir — vis-à-\-is de lui-même autant que de Richter et de ses collaborateurs — de parler de >< commerçants plus lamentables que les pires forbans du cinéma ». M. Langlois ne dit pas un seul mot de la façon dont Richter manie la couleur; il a été pourtant le premier à confier à un peintre la mise en couleurs d'un film, ce qui nous a valu autre chose que les décorations de grands magasins de Holl\"vvood. Pas un mot non plus de la subtilité de ses rythmes, de son ingéniosité dans l'emploi de la » voix intérieure » ni de cent autres détails qui, à mon avis, font de ce fifm non seulement la meilleure œuvre de Richter mais un des plus gais, un des plus passionnants qui aient jamais été réalisés. Traiter Richter de commerçant et de forban, l'accuser d'avoir exploité à son profit le nom de ses amis alors qu'il est depuis vingt-cinq ans un des pionniers de l'avant-garde et qu'il n'a jamais accepté de compromis d'ordre commercial, c'est pour dire les choses le plus gentiment possible, assez peu loyal... Aussi bien, voici ce que ses amis disent de lui : ♦ La collaboration avec Richter a eu lieu sous le signe de l'amitié et cette collaboratioti a surtout consisté en une ♦ carte blanche » à chacun des artistes dans son épisode. Pour ce qui me regarde, je suis enchanté d'avoir travaillé avec Richter. avec le « gangster » qui rêve ma séquence et avec John Cage qui la met en musique. * (Signé) Marcel Duchamp. « Comme il nous répugne c'e travailler avec des « latrines », éliminons le triste sire (Langlois) , ses lâchetés et canailleries. Certifions que : 1 . Les contributicyns de Hans Richter à la technique et aux possibilités poétiques du cinéma sont inestimables. 2. Elles resteront une source inépuisable d'inspiration. 3. J'ai éprouvé le plus grand plaisir et je considère comme un honneur d'avoir travaillé avec lui au film Dreams That Money Can Buy. * (Signé) Max Ernst. 57