La Revue du Cinema (1947)

paraison, Perspective et Image, Art ou conscience en des images, Art cinématographique. Perspective du décor et poésie, Poésie cinématographique. Cet essai, peu connu en Italie, mérite d'être signalé. 6. CiRcoLo Romand del cinéma (Cinéclub de Rome) : L'Uomo di Aran (Man of Aran), de R. J. Flaherty. La fine di San Pietrohurgo (La Fin de Saint-Pétersbourg) , de V. I. Poudovkine. Alessandrc Nevski (Alexandre Xéwsky), de S. M. Eisenstein. L'ammiraglio Nakimov (L'Amiral Nakimoff), de V. I. Poudovkine. Le due orjanelle (Les Deux Orphe■lines), de D. W. Griffith. Germania anno zéro (Allemagne, année zéro), de R. Rossellini. Gioventh perduta ( Jeunesse perdue ) , de Pietro Germi. A chaque présentation de film, le Cinéclub romain (de la « Federa^ione Italiana dei Circoli del Cinéma «) publie une notice sur le film et sur son metteur en scène, avec bio-bibliographie. Ces « programmes », rédigés avec une précision exemplaire, sont à suivre. Nous signalons les titres tjui nous sont parvenus. 7. CocKSHOTT, Gerald : IXCI DENTAL MUSIC IN THE SOUND FILM, British Film Lnstitute, Londres, 194b. Cet opuscule rappelle l'œuvre de John Huntley (fiche n^ 12) et sa position critique, mais il contient des idées personnelles et précises qui en rendent la lecture agréable et utile. L' « accidentel » du titre se transforme en « incidence » de l'œuvre de Kurt London, Maurice Jaubert, Walter Leigh et Georges Auric sur la musique de cinéma anglaise. 8. Cross, Brenda : The film HAMLET, 76 p., 48 ill., Saturn Press, Londres, 1948. Au sommaire de ce cahier admirablement présenté, figure un essai sur Hatnlet de Sir Laurence Olivier, des fragments de l'adaptation, une étude par Anthony Bushell sur l'interprétation du film, un bref commentaire à son rôle (Ophelia) par Jean Simmons, une étude sur la partition de William Walton, une analyse sur les différentes interprétations de Hamlet, par Alan Dent. Chaque film important, pour le cinéma ou pour l'art des images, devrait toujours être ainsi condensé avec ce soin et avec cette rigueur critique. 9. EisLER, Hanns : COMPOSING FOR THE FILMS, Oxford University Press, New York, 1947. Ce livre est à verser au dossier des infamies de Hollywood. Hanns Eisler, compositeur éminent, nous donne des détails sur l'exploitation de la musique et sur le manque de scrupules des gens de cinéma en matière d'adaptation musicale. La violence excessive du texte lui enlève cependant toute portée pratique. 10. Hardy, Forsyth : GRIERSOX ON DOCUMENTARY, avec des notes de Richard Griffith et Mary Losey, Harcourt-Brace, New York, 1947. |Yoir La Revue du Cinéma n" 4, « Bibliothèque », fiche 44.] L'édition américaine du li\Te présenté par h\)rsyth Hardy, servira la cause du documentaire aux États-Unis. « Si Robert Maherty est le père du documentaire, John Grierson en est le fils », estime Arthur Knight. Depuis 1946, Grierson est d'ailleurs parti à la conquête de l'Amérique, par ses conférences, et du monde, par I'Unesco qui a approuvé ses plans les plus ambitieux. 11. Harlev, John Eugène : WORLDWIDE INFLUENCES OF CINEMA (A STUDY OF OFFICI.\L CENSORSHIP AND THE International cultural aspects OF Motion Pictures), 320 p., University of Southern California Press, Los Angeles, 1940. Une courte préface de R. B. von Kleinsmid, directeur de l'American lnstitute of Cinematography, et une introduction de James T. Shotwell, chairman du Comité national des U. S. A. à l'International Intellectual Coopération, nous conduisent au cœur du sujet ; opposition de la force du cinéma sur le 73