La Revue du Cinema (1947)

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Lindgren détermine les limites de l'art à l'écran (dans ces « limites » se placent les seules réserves que le livre peut inspirer) et dissèque pour le lecteur ce fantôme exigeant qu'est le cinéma. Montage, son, image, interprétation sont attentivement mesurés avant d'être étudiés en fonction de leur apport esthétique. Un glossaire suit le texte de Lindgren et complète ainsi cette œuvre, avec une série de planches d'une rare beauté. The Art of the Film est une ressource indispensable pour tout public intelligent et exigeant qui veut trouver dans le cinéma un art riche et non pas « le confort des fesses » dont parle Georges Duhamel. 19. Low, Rachael et Manvell, Roger : THE HISTORY OF THE BRITISH FILM, 1896-1906, 136 p., 100 ill., George Allen et Unwin, Londres, 1948. Le premier volume de cette Histoire du cinéma anglais — fruit des recherches historiques du Comité créé par le British Film Institute ■ — nous apporte des documents précieux et de première main sur le cinéma britannique à ses origines. Après la monumentale Histoire de Sadoul, après l'éblouissant historique par projections de la section cinématographique du Musée d'Art Moderne de New York, après ce premier tome de l'œuvre de Rachael Low et de Roger Manvell, le désir d'une véritable histoire comparée devient lancinant. Les « historiens » passionnels finirons par se taire devant les documents véritables. Deux hommes sont particulièrement mis en relief par cette History: R. W. Paul et G. A. Smith. Leurs films rappellent souvent Méliès, parfois Zecca. The? Motorist de R. W. Paul est nettement inspiré des succès de Méliès. Walter Haggar rencontre Zecca dans The Life of Charles Peace (1905). Mais c'est G. A. Smith qui l'emporte en légèreté et en invention. Le close upàe ]. Williamson {The Big Swallow, 1902) nous paraît tellement génial que nous sommes tentés de songer au coup de hasard. On ne peut pas en dire autant du « premier plan » d'E. S. Porter, assez peu habile pour ■■ qu'on le prenne au sérieux. Un tel livre n'est pas fait pour être simplement analysé dans un compte rendu. Sa place est dans la bibliothèque de l'amateur et de l'historien. Bornonsnous à remarquer les preuves évidentes qu'il apporte de l'influence française de Lumière, Méliès, Zecca, Velles, Nonguet, sur la production britannique 1896-1905. Sans doute, le cinéma anglais est-il le reflet d'un monde, au même titre que le cinéma français de l'époque; mais son optique a été déjà corrigée par l'esprit français. En passant, signalons un ancêtre du documentaire anglais sur la daphnie, The Active Water Flea (C. U. T. C, 1903) et un dessin animé sorti de Hepworth {Wiping Something Off the State, 1900). 20. Marchi, Virgilio : INTRODUZIONE ALLA SCENOTECNICA, 124 p.. 10 ill., Editions Ticci, Sienne, 1946. Cette petite Introduction à la Technique du décor, est due à un architecte italien spécialiste reconnu de décors de théâtre (futuriste) et de cinéma. La technique du décor est étudiée dans une suite de chapitres : Architecture, Peinture, Sculpture, Ameublement, Tapisserie, Jardin et Fleurs, Paysage, Feu d'artifice. Costumes, Maquillage, Construction, Machinerie, Éclairage, Photographie, Montage, etc. L'ensemble est sérieux et les reproductions de décors assez bonnes. 21. Marcussen, Elsa Brita : PAA KINO I KVELD? (Au cinéma ce soir?), 200 p., Falken, Oslo, 1948. Livre de vulgarisation qui donne un aperçu des valeurs, de l'actif et du passif du cinéma. Quelques chapitres sont de premier ordre (sur la dé figuration de la littérature, le truquage de la réalité, les faux scénarios, le cinéma tchèque, etc.). D'autres pages glissent dans le vague. Nous doutons qu'Alf Sjôberg soit le seul homme de l'avant-garde suédoise, que Bodil Ipsen soit le meilleur metteur en scène danois... et nous constatons qu'Arne Sucksdorff n'est pas nommé. Le chapitre sur la censure (« Couper ou ne pas couper ») est très pertinent. 76