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très divers. De rythme et de forme différents, chaque épisode caractérisait une période de l'histoire et illustrait une phase de l'évolution ethnique du Mexique. (Eisenstein termina lui-même trois de ces épisodes, ainsi que le prologue et l'épilogue.) Le sujet central de chaque épisode était une histoire d'amour entre un homme et une femme représentatifs d'un type bien défini. Pour quiconque à étudié l'œuvre d 'Eisenstein ce simple fait permet de distinguer nettement ce film de ses premières œuvres.
Il y a d'abord Concepcion et Abundio (remarquer le symbolisme des noms), le couple indien idéal, pur de toute trace de civilisation étrangère, vivant dans l'abondance naturelle un amour tout simple et puisant sa sécurité au cœur même de la culture matriarcale de Tehuantepec où les femmes sont renommées pour leur beauté, leur maintien et leur grâce. Dans cet épisode, l'Espagne ne fait qu'apparaître à travers quelques faibles allégories, — cette Espagne qui apporta au.x Indiens un dieu mort sur une croix et la violence des courses de taureau.x avec le matador symbolique et la reine de l'arène jouant avec la vie et la mort, pendant que les Indiens dansent devant les églises construites avec les pierres de leurs temples abattus et que les pénitents rampent sur leurs genoux saignants en souvenir de la montée au calvaire.
La conquête espagnole n'apporta pas seulement un Dieu nouveau mais aussi l'esclavage du péon, svmbolité dans le film par le viol de Maria et la mort de son fiancé Sébastian, humble descendant des guerriers aztèques et des constructeurs de pyramides, piétiné par les sabots des chevaux de son maître. Cette histoire de Maria et de Sébastian est authentique, elle se passa le jour de la Eête-Dieu à l'aube du vingtième siècle et provoqua un début de révolte.
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