La Revue du Cinema (1947)

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Oue \ i\a Mexico. « Au Mexique en ne peut fuir le Clii-ist, car son image fait partie de la vie des Indiens. * (Page lo.) en réserve. En 1934, Eisenstein me dit qu il. avait appris qu'Upton Sinclair avait vendu de nombreuses séquences du film à presque tous les studios de Hollywood qui comptaient les employer comme des vues d'extérieurs passepartout et que, par conséquent, le film qu'il aurait pu monter n'existait plus. (Iln'en était, tragiquement, rien.) Pendant deux ans, Eisenstein resta tellement déprimé qu'il ne pouvait supporter qu'on lui parle de ce film. Par la suite, il me confia — et sans doute aussi à d'autres — quelles avaient été ses intentions. Il me raconta tout en détail, essayant en vain de recréer par des mots ce qu'aurait dû être cette œuvre qu'il avait aimée plus que toute autre dans son existence. Je ne peux, dans cet article, rapporter toutes ses paroles et dans bien des cas ce serait inutile car il s'agissait souvent de plans et de scènes isolées et qu'il est diflicile de disjoindre de l'ensemble de certaines séquences ou de priver de leur profonde signification symbolique. Cependant, les lignes générales de Que ]'iva Mexico devenaient claires au fur et à mesure (ju il en parlait, non point plan par plan mais idée par idée. Si l'on veut comprendre Eisenstein et bien juger son film, il faut préciser un certain nombre de points importants. 9