La Revue du Cinema (1947)

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par Hellinger, raconte son film dan^ le style du Code pénal. Les limites de ce genre de cinéma n'échappent pas à Lambert qui, après avoir étudié The Naked City, décèle chez le producteur et le metteur en scène un certain manque de sensibilité. Dans The Naked City (La Ville mist à nu), « sa dernière production et la plus ambitieuse », Hellinger voulut « montrer la vie quotidienne de Ne\\ York, avec ses rangées de façade> apparemment toutes pareilles, au cour> d'une semaine de recherches policière^ à la suite d'un crime. Les nombreux extérieurs de la ville ont été tourné;sur les lieux mêmes de l'action et la forme du film est en partie « symphonique » (...) avec des motifs qui reviennent : enfants jouant dans les rues, filles regardant les vitrines, trains de banlieue bondés, quais, etc. Hellinger accentue lui-même la chose en commentant l'histoire par moments. » (...) « Mais le commentaire donne aussi au film un air de reportage et non de drame continu » (comme Le Corbeau dont Lambert rapproche la construction dramatique) « et, tout en accentuant bien le mystère et l'agitation de la v-ille même, il reste subordonné au sujet : The Naked City est avant tout un film policier, exceptionnellement intelligent, passionnant et bien fait, avec des extérieurs incomparables dans le genre. » En conclusion, Lambert constate que la marque de (l'ancien reporter) Hellinger apparaît avec netteté dans l'aspect violemment réel du film qui, traité d'une façon moins spécifiquement journalistique, aurait révélé plus profondément ce que contiennent les fascinants décors de New York. En effet, les journalistes arrivciii à Jules D.^ssik, Brute Force : itn des instani aigus de cette sorte d'enquête mr une tentatii de révolte dans une prison, traitement trà re'aliste. Mise en scène très coniposéi