La Revue du Cinema (1947)

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Sotto il sole di Roma ; oaniins yomains de 1 943 se retrouvant dans le Cotisée. Gosses d'Italie sous LE SOLEIL DE ROME, film de Renato Castellani. Scénario original : Renato Castellani et Fausto Tozzi. Pltotcgraphie : Donienico Scala. Musique : Nino Rota. Interprètes : (choisis dans les milieux de l'action). (Prod. Sandro GhcnziUniversalciné, îlome 1948.) Renato Castellani me disait avoir fait Sans le soleil de Rome en réaction contre son premier grand film, Le Coup de pistolet, d'après Pouchkine, très froid dans sa plastique parfaite, trop fignolé, travail de bon élève : « J'ai cherché maintenant à devenir le dernier de la classe. » Il fut cependant au Festival de Venise bien partagé lors de la distribution des prix puisqu'avant de recevoir le Grand Prix du cinéma italien, il obtint le pri.x de la critique. Ce qu'il trouva avec ce film, c'est d'abord un sujet, et surtout un style. Le sujet pourrait être fâcheusement « brillé » par Choiicha. Montrer la vie pittoresque d'enfants qui ne le sont déjà plus. Dans les dernières conclusions d'une guerre pourrissante, c'était reprendre un des thèmes les plus féconds du «néo-réalisme» italien. Il est curieux de noter que, pour Castellani, le sujet lui ait été imposé du dehors. Il m'expliquait comment l'idée initiale était née des histoires authentiques que lui contait l'assistant de son film précédent : « Je lui ai conseillé d'écrire ces anecdotes et je me suis trouvé bientôt devant un matériel formidable dans lequel il a fallu tailler. » Un travail de simplification s'imposait : il s'opéra par la forme biographique. En effet, un adolescent est censé raconter son histoire à la première personne. Les scénaristes furent nombreux, travaillant de concert. Mais au lieu de chercher de nouveau.x épisodes, ils retranchèrent, se bornant à enrichir la trame de détails plausibles. Il restait à Castellani à vivifier tout cela, à trousser chaque tableau avec fougue, pressant l'allure, ponctuant le récit de sourires. Et, si l'on excepte la fin édifiante, le film est emporté par une verve qui ne se dément point. 69