La Revue du Cinema (1947)

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Ddii- Feu (/(' Jacqitt'> de Baroncelli (19^(3). Edwige Feuillcre portait cette très féerique et cine'matograpliiqiie robe de tulle et de satin blanc de Jacques Manuel. Marcel L'Herbier nous avait proposé une inoubliable image, — petite silhouette drapée de noir devant un mur baigné de lumière dans El Dorado. Mais ce n'est qu'en 1921, pour Don Jiian et Faust, que Marcel L'Herbier fit composer spécialement par Claude Autant-Lara une série importante de Autant-Lara costumes conçus pour la photogcnie; pour la première fois, une époque était stylisée pour la prise de vues : les blancs et les noirs, les brillants et les mats, les lamés, les satins et les velours jouaient sur l'écran tout au long de cette symphonie espagnole; et nous gardons tous dans notre mémoire l'image de Marcelle Pradot, infante en large robe de velours sombre, entourée de lévriers, frêle et hiératique sur sa haute terrasse, ou bien la fuite de Philippe Hériat, Méphisto, gigantesque chauve-souris, contre les longues murailles d'un sévère palais. Pour certaines scènes de ce film, s'engageant plus avant dans l'impasse décorative que le Caligari de Robert Wiene venait seulement, à Paris, de nous révéler, Autant-Lara assimilait le personnage vivant au décor et en déformait la structure de la même façon l'expressionnisme allemand en a\ ait montré le 9