La Revue du Cinema (1947)

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Dans cette scène des Nuits de Chicago (Underworld, film de J. von Sternberg, Par., 1927^, la fluide fragilité du costume d'Evelyn Brent contraste avec la violence de l'action. Depuis plus de quinze ans, il est le maître incontesté de la mode cinématographique de Holl3'\vood. Il a pu librement manifester sa personnalité, que ce soit dans des films muets tels que Les Nouvelles vierges avec Crawford, La Fin de Mrs. Cheyney a.\'ec Shearer, Intrigues (A Woman of Aff airs) , Anna Karénine, avec Garbo, aussi bien que dans les films parlants de cette dernière, La Dame aux camélias, La Reine Christine, Le Voile des illusions et la deuxième version d'Anna Karénine; La Divorcée et Marie-Antoinette, avec Shearer; des films à grand spectacle comme La Féerie du jazz, Le Grand Ziegfeld, La Veuve joyeuse avec Jeannette Mac Donald et Chevalier ont bénéficié de son efficace et brillante collaboration. Puisque la Métro avait Adrian sous contrat, la firme concurrente se devait de lancer un d'^ssinateur ; aussi la Paramount inventa-t-elle Travis Banton. Il semble qu'elle n'eut pas à aller le chercher très loin, et qu'il était déjà dans le personnel de la Compagnie (i). J'évo(|uais plus haut les plumes d'EAelyn Brent; dans le second film que Marlène Dietrich fit à Hollywood pour Paramount, Shanghaï Express, nous retrouvons, cette fois sous la signature de Banton, la même toque de minoches (i) Banton entra à la Paramount en 1924. Il était auparavant dessinateur d'une maison de mode de New York. 23