La Revue du Cinema (1947)

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(j) Outre Oliver Messel, l'Angleterre possède plusieurs autres brillants décorateurs : Alberto Calvalcanti qui, dès 1924, conçut pour Marcel L'Herbier, les décors de Feu Mathias Pascal, avant de se consacrer à la mise en scène puis de se fixer à Londres où il ne laisse à personne le soin de créer le décor humain de ses productions; Roger Furse auquel on doit les adaptations à l'écran des miniatures de Chantilly que sont les décors et costumes d'Henry T' et qui, pour Laurence Olivier encore, a décoré et habillé Haiulet; enfin Cecil Beaton, décorateur et photographe mondain, qui à la suite du grand succès remporté en 1947 P^r sa réalisation théâtrale de L' Eventail de Lady Windermere de Wilde, s'est vu confier par Korda la décoration d'L"« Mari idéal, du même auteur, et celle de la troisième version cinématographique d'Aiiiia.Karenme, réalisée par Duvivier et interprétée par ^'ivien Leigh. ■ (4) Il ne faut pas oublier enfin René Hubert, d'origine suisse, qui travailla d'abord à Berlin où il habilla des productions d'Erich Pommer pour l'I'fa, notamment Asphalte avec Betty Amann (1928). Il passa ensuite à la Paramount de Paris et dessina les costumes de Fantâiue à vendre et de Lady Hamiltœi à Londres avant d'aller à Hollywood où il créa notamment les ra\ issants costumes de Heavev Can U'ait. de Lubitsch, et habilla des films aussi différents que Jane Eyre et My Darling Clémentine. Les costumes de la réalité quotidienne dans La Cité sans voiles (The Naked City), le fameux film de Mark Hellinger tourné par Jules Dassin dans les rues et les maisons de Xeu'-York (Universal-Iuternational 1948^. 63