La Revue du Cinema (1947)

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Georges Wakhévitch ; costumes et décors pour Les Visiteurs du soir de Marcel Carné (Paulvé 1942^. Dominique (Arletty) est tantôt fille tantôt garçon et aussi parfaitement garçon que fille, l'habillement ne faisant que souligner l'aisance ensorcelante de l'actrice. Nous nous rendons parfaitement compte de la vanité d'un pareil catalogage, qui pourrait bien à lui seul emplir un numéro entier de cette Revue, mais parler de la valeur expressive du costume de film sans s'attarder à sa valeur proprement érotique serait puéril, — à peu près comme de feindre de croire qu'on fait des bijoux uniquement pour permettre aux gens riches de placer leur argent. Qu'elle s'appelât Pina Menichelli ou Francesca Bertini, la diva du vieux cinéma italien s'habillait pour être dévorée des 3'eux et, quelles que soient leurs erreurs — au cours de tant d'années de travail incessant ! — , il est admirable que les Adrian, les Travis Banton et les Edward Stevenson aient réussi à rendre toujours plus désirables, depuis vingt ans, les Joan Crawford et les Claudette Colbert, sans oublier la plus élégante et aussi la plus étonnante de toutes les s/ars des années 30 à 40 : feue Carole Lombard. N'est-il pas frappant également que l'actrice la plus capable de se transformer d'un film à l'autre, glacée ou brûlante de passion, écervelée ou cérébrale, commune ou altière, Barbara Stanwyck, qui est aussi belle que laide, soit toujours habillée à Hollywood, de The Miracle Woman jusqu'à The Lady Eve, exactement comme 109