La Revue du Cinema (1947)

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si tard et de m'y attarder si peu. C'est aussi qu'il n'y a effectivement là-dessus rien à dire. Van Gogh est ce qu'il est parce qu'Alain Resnais, opérateur et metteur en scène à la fois, est un garçon qui possède tout ensemble un sens remarquable de la peinture et du cinéma. Aussi parce que sa modestie et son exigence l'ont aidé à éviter de compromettre son propos en le dépassant artificiellement. Il n'est que d'obser ver le goût exquis, la sûreté infaillible des cadrages, la qualité non seulement des mouvements d'appareils mais de leur cadence et de leurs arrêts pour comprendre que ce qui nous émeut le plus dans ce film, c'est l'émotion d'Alain Resnais devant Van Gogh. Il aurait pu suffire de dire tout simplement qu'il a su nous la communiquer. André B.\zin. Passionnant ou oiseux spectacle, confort indispensable ou dérisoire chauffage central des yeux, luxe inutile ou moyen de communication incomparable, la Télévision deviendra-t-elle un instrument d'abrutissement ou d'exaltation de l'homme ? Devant l'écran du tc'lécincina, les spectateurs n'ont plus les mêmes contraintes que dans les salles obscures. (Voir page 126). 120