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Éléments pour une
BIBLIOTHÈQUE INTERNATIONALE DU CINÉMA
1939-1947 (Deuxième série, suite)
157. L'Herbier, Marcel : INTELLIGENCE DU CINÉMATOGRAPHE, dans la collection d'anthologies dirigée par Ch. Braibant « Les Grandes Professions françaises », 516 p., Éditions Corrêa, Paris, 1946.
[50 exemplaires sur vélin (1-50)]
Les textes de cette anthologie, d'un plan entièrement différent de celle de Lapierre sont choisis avec une intelligence sûre et un à-propos parfait. Sans doute le lecteur peut se demander comment des lignes de Diamant-Berger peuvent trouver place sous un titre si prestigieux, ainsi que l'allocution de Raymond Bernard. Le reste du livre satisfera ses désirs, depuis les pages de Valéry, jusqu'aux souvenirs d'Alexandre Arnoux et aux idées de Fernand Léger.
L'(( Introduction » de Marcel L'Herbier — 34 pages — est parmi les meilleurs morceaux du livre, pourtant riche.
158. Lo DucA : L'AFFICHE, dans la Collection « Que sais-je? » n° 153, 128 p., 90 ilL, Presses Universitaires de France, Paris, 1945 [II" éd. 1947]
[50 exemplaires numérotés sur vélin.]
L'auteur consacre cjuelques pages à l'affiche de cinéma (p. 100-105) et reproduit l'affiche de Jean Colin pour le film de Léon Poirier : L'appel du silence. Les meilleures affiches sont rapidement citées, depuis Hamlet avec Asta Nielsen (Peffer, 1920), jusqu'à l'Atlantide (Carlu, 1932) et Little Dorrit (Serny).
159. LuciANi, Sebastiano Arturo : IL CINEMA E LE ARTI, dans la collection « Problèmes d'esthétique », 116 p., illustré. Édition Ticci, Sienne, 1942.
Luciani appartient à la génération de Canudo. Dès 191 1, l'un et l'autre
ont été les pionniers de l'esthétique du cinéma, à une époque où le cinématographe était jugé « spectacle forain ». Dans ce petit livre, Luciani gioupe ses articles les plus importants, depuis les plus anciens jusqu'à 1940. Cependant, si nous reconnaissons à Luciani l'ancienneté de ses vues sur le cinémaart, nous ne pouvons le suivre un seul instant dans ses affirmations; en particulier lorsqu'il demande à la musique d'engendrer les images [«monter de l'univers des sons à l'univers des images »], ou bien quand il écrit froidement que la peinture est un art raté — et la sculpture alors ! — n'étant pas douée de mouvement. [Le Paradis Terrestre d'après Bosch, de Luciano Emmer, serait donc l'œuvre idéale]. L'idée mécanique du mouvement hante d'ailleurs notre auteur. Dans son dernier essai — « les dessins animés dans l'Antiquité » — il affirme que les images en mouvement étaient un besoin obscur de l'humanité depuis le fond des âges. Ce qui, à la lumière de la psychologie moderne est vrai, mais non pas dans le sens où l'entend S. A. Luciani.
160. Madrid, Francisco : CINE DE HOY Y DE MANANA, 218 p., 16 pl. h. -t., Poséidon, Buenos Aires, 1945.
Cet essai du critique cinématographique de « La Prensa » traite avec pertinence de l'état actuel du cinéma et de son avenir, le vieux problème d'un accord entre l'art industriel et l'industrie artistique, sans oublier les soucis de la mise en scène, les difficultés de l'interprétation, les ambitions du style, etc. L'ouvrage de Francisco Madrid mériterait d'être traduit.
160. MAITRES DU CINÉMA SOVIÉTIQUE AU TRAVAIL (LES) : 49 il!., 120 p., Service Cinéniatogra
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