La Revue du Cinema (1948)

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phique de VU. R. S. S. en France {s. L), 1946 Ce recueil contient des articles de A. Andrievsky (A la recherche du relief), de L. Arnstam, metteur en scène de Glinka et de Zoïa (Mes débuts) et de brèves monographies de G. Alexandrov, Donskoi, S. M. Eisenstein, Ermler, V. I. Poudovkine, Vassiliev et Youtkevitch. Dans l'article sur Eisenstein, on remarquera de nouveaux détails au sujet d'Ivan le Terrible. Deux mille croquis du metteur en scène ont servi de base aux décorateurs dirigés par I. Spinel. L'archevêque Alexis fut dépêché par le Saint-Synode à AlmaAta pour superviser les scènes religieuses. Des artisans reprirent des métiers oubliés : couler des cierges, peindre des icônes... Ivan le Terrible ne disposait que de deux mille figurants. Pour la première fois, Eisenstein r'^gla le jeu des acteurs, tâche dont sa femme — E. Telecheva — s'était chargée jusqu'en 1940, année de sa mort. Iva>i le Terrible coïncide avec le vingtième anniversaire de la venue d'Eisenstein au cinéma. Il ne manqua pas de le célébrer, d'autant plus qu'en 1944 son film était encore « dans la ligne ». 162. Malraux, André : ESQUISSE D'UNE PSYCHOLOGIE DU CINÉMA, Gallimard, Paris, 1946. I1.200 e.\. : 25 sur verger de Hollande (I-X.\), 1175 sur héliona Navarre (i-iooo); édition unique.) C'est le texte que Malraux publia dans Verve (II, 8, 1940 : p. 69-73) et qui a été reproduit dans Intelligence du cinématographe de L'Herbier [Corrêa, 1946), Cinémonde [fragments] (Noël 1946), un des essais les plas lucides qui aient été écrits sur le cinéma. Signalons, en passant, un aphorisme de cette esquisse : « Le problème principal de l'auteur d'un film parlant est de savoir quand ses personnages doivent parler. » Cela n'a l'air de rien. 163. Manvell, Roger : FILM, IJI^ édition revue et augmentée, 240 p.. 192 ill., coll. « Pélican », Penguin Books, Londres (novembre) 1946. Cinquante pages de texte supplémentaire, maintes illustrations nouvelles, recommandent au lecteur cette nouvelle édition du petit « traité » de Manvell (v. : « La Revue du Cinéma » 4, p. 78, fiche n» 62). 164. Marinese, Lorenzo : ANDIAMO AL CINEMA (Allons au cinéma), Flaccovio, Païenne, 1942. 165. Marnau, Fred : NEW ROAD, Directions in European Art and Letters, n° 4, Grey Walls Press, Londres, 1946. Pages 152-164 : The Poetrv of the FILM par Roger Manvell, illustré par La passion de Jeanne d'Arc, The Love of Jeanne Xey (Pabst, 1927), La Coquille et le Clergyman, The Song of Ceylon (1935), Le cuirassé Potemkine, Ivan le Terrible, Zéro de conduite et L'Eternel Retour. Le texte de Roger ]\Ianvell, d'une particulière densité, dégage maintes valeurs poétiques du cinéma d'avant-garde et du cinéma « de prestige ». 167. MoussiNAC, LÉON : L'AGE INGRAT DU CINÉMA, 190 p.. Editions du Sagittaire, Paris, 1946. [25 e.x. sur vélin supérieur (I-XX et A-Ei.| Panoramique du Cinéma (1929) était le recueil d'une série d'articles hâtivement regroupés; L'âge ingrat du cinéma reprend ce livre et y ajoute tous les autres textes publiés de 1920 à 1945. Au point de vue de la critique de cinéma, c'est donc l'opéra omnia de Moussinac : vingt-cinq années de commentaires parfois discutables, mais sans doute vingt-cinq années d'amour pour le septième art. 168. Nadeau, Mai rice : HISTOIRE DU SURRÉALISME, 364 p., 8 pl.. Editions du Seuil, Paris, 1945. I33 exemplaires sur vélin Charavines.] A la page 209 on remarquera une brève allusion au « grand film surréaliste » de Dali et Bunuel : L'âge d'or. Regrettons que Nadeau n'ait pas plus approfondi le rôle du cinéma chez les surréalistes. 71