La Revue du Cinema (1948)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

bien qu'elle ne puisse rappeler que de très loin la fraîcheur des images que le film offrait aux détours les plus inattendus. Cet album devrait servir d'exemple à tous les éditeurs qui désirent donner un « document de bibliothèque » tiré des bons films. i8i. ScHMiDT, Georg, SchmalexBACH, W'erner-Bachlin, Peter : DER FILM, WIRTSCHAFTLICH, GESELLSCHAFTLICH, KUXSTLERISCH (en allemand), édité par le Schweizerischen Filmarchiv, X\' I-i24p., 200 ill., Bâle, 1947. Ce nouveau li\Te sur le cinéma (au point de vue « économique, social et artistique ») rappelle dans sa matière et dans sa mise en page un classique du genre, aujourd'hui rarissime : Filmgegner von heute. Fibnfrennde von morgen de Hans Richter (1929). Il est fort possible, du reste, que Schmidt, Schmalenbach et Bachlin appartiennent à l'école de Richter qui peut être considérée, au point de vue critique, comme l'école la plus féconde de l'Allemagne d'avant 1933. Quoi qu'il en soit, Der Film est un ouvTage d'une valeur certaine. Sa mise en page donne une force nouvelle et une évidence aveuglante aux certitudes de l'art cinématographique. C'est bien un livre de ftyle cinématographique, où l'image et l'association des images ont un rôle déterminant. Le livre part sur la question : « Qu'est-ce que le film ? » et la question est illustrée par Chaplin sur la route des Temps Modernes, puis se développe avec netteté. Une syntaxe véritable naît à la lecture de ce magnifique album. Il touche d'ailleurs à la « mise en film » (verfilmiing), ainsi qu'aux d'élans les plus typiques du film [le mouvement dans l'image, le mouvement de l'image, le mouvement de l'image à l'image (montage)l et même des raccourcis d'histoire. Il résume ainsi l'évolution du cinéma, assez arbitrairement d'ailleurs : Jusqu'en 191 5 : sensation photographique du mouvement, truquage, caméra immobile. Vers 1915 : Griffith rend la caméra mobile. Vers 1923 : les Russes créent le montage et le gros plan. 1923-1929 : l'âge d'or et l avant-garde. 1930 : l'industrie de cinéma absorbe et banalise les recettes de l'avant-garde. Le film ne vaut que par les acteurs qui S"; tont remarquer... Le côté « grammatical » du livre est sans doute inspiré par Spottiswood. Une seule erreur : on nous donne une image de Papillon comme étant une photogramme de La Ligne générale d'Eisenstein. 1S2. ScoTESE, G.-M. : INTRODUZIOXE AL CINEMA, Centra Cattolico Cinematografico, Rome, 1941. C'est le livre d'un jeune — ancien élève du fameux Centre Expérimental du Cinéma (C. S. C.) — qui aborde le cinéma avec le sérieux de son âge, ne négligeant même pas d'être pédant. Valable au point de vue esthétique [« il existe une réalité objective, immuable, vivante hors de nous »1, l'essai — très bien illustré — demeure discutable dans ses détails, surtout au point de vue de la technique du film. 183. SoLLiMA, Sergio : IL CINEMA IN U. S. A. (Le cinéma aux EtatsUnis), A. V. E., Rome, 1947. 184. Thévenot, Jean : L'AGE DE LA TÉLÉVISION ET L'AVENIR DE LA RADIO, 1S4 p.. Les Editions Ouvrières, Paris, 1946. Pages 31-41 : chap. IL La Révolution de la télévision et le cinéma. K N'être pas le théâtre et être moins bien que le cinéma », voilà le danger qui menace la télévision. L'auteur nous propose un ensemble d'idées extrêmement intéressantes et nous montre le regain de vitalité et peut-être le renouvellement qui atteindront le cinéma. Souvent polémique, toujours pertinent, ce livre est à lire. 185. Thrasher, Frederic-M. : OKAY FOR SOUND (HOW THE SCREEN FOUND ITS VOICE), 304 p., 500 illustrations. Duell, Sloan and Pearce, NewYork, 1946. Ce livre, admirablement illustré, porte la signature de Frédéric Thrasher, « professor of Education » à la New York University. En réalité, il s'agit 73