La Revue du Cinema (1948)

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Appareil Marcy pour la chrono photographie microscopique (1897). envisagée un jour, avec le décalage que connut déjà Lauste. DOMAINE SCIENTIFIQUE Dans le domaine scientifique, d'où viennent les perfectionnements les plus sensationnels du cinéma et où la finance, en Europe du moins, ne joue qu'un rôle insignifiant, les réalisations ont été nombreuses. L'appareil de Labrély (Debrie GV), capable de 240 images/sec, n'est qu'un commencement; des grandes vitesses on passe à la cinématographie ultra-rapide, rendue possible par la stroboscopie, où 10.000 images/sec. sont presque ordinaires. Parmi les résultats les plus considérables, obtenus par cette méthode, remarquons ceux du « Stroborama » de Laurent et Augustin Sequin (i), qui ont permis d'atteindre des images à I millionième de seconde. En appliquant à leurs appareils la technique du colonel Libessart, on a eu le « Stroborama G », capable d'images au milliardième de (i) Leur nom est attaché à l'invention du moteur rotatif d'aviation, avant 1914; ils sont les petitsfils de Marc Sequin (neveu de Montgolfier). constructeur du premier pont suspendu I18251 ïain (Rhône), et du premier chemin de fer (1826, LyonSaint-Éticnne) inventeur aussi de la chaudière tubulaire. seconde. Nous savons que cela permet d'enregistrer les projectiles et même l'onde de choc. Ce ne sont pas ces vitesses qui tiennent du prodige, mais leur enre gistrement. Avec le Stroborama G, par exemple, on a étudié la détonation d'un cordeau détonant, dont la vitesse de combustion est de 6 250 m/sec : le film était monté parallèlement au cordeau; la source ponctuelle était à 3 m du film et le cordeau au milieu : ainsi la vitesse enregistrée sur le film atteignit 12 500 m/sec Le contraste de l'image est augmenté par reports photographiques. Cette méthode, simple et nette, permet même de dépasser le milliardième de seconde. C'est à Noguès qu'on doit le dispositif permettant d'atteindre par des appareils courants 250 images/sec ; c'est à Lucien Bull qu'on doit des appareils à mouvement continu du film, d'un principe nouveau; leurs recherches et leurs réalisations en font les continuateurs de l'œuvre de Marey. C'est à l'Institut Marey, dirigé aujourd'hui par Bull, institut qui dispose d'un budget qui ferait sourire le moindre préparateur d'université américaine, que Pizon et Attanasiu firent les premiers films pour l'étude des mouvements des végétaux. 0 ^^^^^^ 1 La première installation de microcine'maiographie du professeur Comandon (1902, PalhrW Des résultats excellents ont été obtenus par A. Magnan avec des appareils capables de 3.000, 5.000 et 12.000 imagessec. (1931-1932); ajoutons les solutions élégantes de Bernard hyoi pour la « cinématographie solaire » (dans le film Les 60