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illustres d'Hollywood, c'est du plateau des Ziegfield Follies qu'en son léger costume de danseuse elle passa au cinéma en 1921.
Richard Barthelmess voulut l'avoir pour partenaire dans The Fighting Blade ( Par l'Epie), et puis elle passa à la Fox où elle fut l'émouvante héroïne de deux extraordinaires aventures : Hors du gouffre, une histoire d'Edmund Goulding, et La Naufragée. Personnifiant dans ces deux films une « déclassée », elle conservait cependant alors l'allure d'une grande dame anglaise et paraissait singulièrement moins jeune qu'à présent. Elle était mince, même d'une maigreur attirante : la chair des épaules, des mains, du visage, serrant les os; sa chevelure longue se répandait vite, fine pluie animale d'une fraîcheur irritante, à chaque cruel détour du drame; et ses yeux beiges, sous les sourcils laissés poussés épais, gardaient une gravité terrible et avaient des regards presque de dur reproche dans sa méfiance des coups de la fatalité. En effet, une fatalité implacable pesait également sur la Marcelle d'Hors du gouffre et sur Violette, La Naufragée, que les pires malheurs guettaient et qui toutes deux devaient se débattre avec leur amour pour cette brute enfantine, douce et irresponsable de George O'Bnen.
A la Fox, où les beaux films naissent par hasard et en dépit de la médiocrité des directeurs artistiques, on ne sut pas conserver Dorothy Mackaill et ce fut la First National qui lui offrit un contrat de longue durée. En 1925, la production First National était loin d'être la pire d'Amérique et l'apparition que fit Dorothy dans Un an a vivre, un assez bon film colonial d'Irving Cummings, nous faisait espérer qu'il y aurait encore de beaux jours pour elle et pour nous. Un an plus tard, après le four du Nouveau Dieu (production du néfaste Edwin Carewe), la présentation des Surprises du Métro (Subivay Sadie) permit de supposer que l'on n'étoufferait pas cette adorable fille. Dans Subway Sadie, comédie sentimentale adroite et joliment faite, Alfred Santell nous offrit une Dorothy Mackaill nouvelle, d'une grâce et d'une élégance plébéienne, aux cheveux coupés comme ceux d'un homme ( shingled ) avec une raie sur le côté. Plus blonde et plus pâle que jamais, semblant tout espérer de ce qui allait arriver, intrépide, familière, prête à toutes les folies, seulement guidée par ses désirs et par sa haine de l'ennui, elle n'avait pour se défendre que sa beauté changeante et une în
Fox
Dorothy MACKAILL à l'époque où on lui fit tourner la Naufragée, sous la direction de J. G. Blyslone. dont la photo ci-dessus est extraite et Hors du Gouffre (The Man who Came Back), mise en scène d'Emmelt FLYNN d'après une étonnante histoire d'Edmund GOULDING que l'on vient de réaliser à nouveau avec I hypocrite Janct GAYNOR dans le rôle de Marcelle.
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