La Revue du Cinema (1931)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

à la tête pour lui faire perdre ainsi son temps et sa jeunesse, parce que n'importe comment sa présence dans un film suffit à faire rentrer de l'argent dans leur caisse, mais ils ne commenceront à sentir qu'ils sont venus à bout de ce petit Gingembre (Little Ginger) comme ils l'appellent, que quand il n'aura plus, au cours des histoires gaies, ces regards méchants, sous les sourcils hargneux, quand il n'avancera plus son adorable lèvre inférieure avec dégoût dans les scènes les plus tendres. C'est en conservant son air le plus hautain que Dot exhibe ses bras, ses seins, ses cuisses, ses jambes moqueuses. Dans Lady Be Good (PassePasse) elle paraît sur une scène vêtue de bas gris-perle qui vont se perdre très haut sous les petits volants brodés d un costume collant échancré en triangle sur le ventre. Tous les hommes de l'assistance braquent leurs yeux gonflés sur sa peau claire; l'un d'eux ne peut même se retenir de lui jeter des œillades aussi impatientes que nsibles; impatientée à son tour, elle a vite fait de calmer le bonhomme — et du même coup, tout l'auditoire — en lui adressant une espèce de révérence obscène qu'elle accomplit d'ailleurs avec une élégante facilité. Dévorez-moi des yeux, mais ça vous avancera à quoi?... A un admirateur qui comblait Dorothy de lettres passionnées d'une excellente littérature, elle répondit d'abord que d'après le portrait qu'il lui avait envoyé, sa tête ne lui revenait pas, First_National Apparemment lasse de l'amour... (Forains, The Barker) 8