La Revue du Cinema (1931)

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Tobis. Sous les Toits de Paris. — Le film de René CLAIR passe successivement dans tous les pays d'Europe et même maintenant à New-York; ce qui semble prouver qu'il suffit qu'un film français soit propre, par exception, pour qu'il ail du succès (N. D. L. R.) J.-P. Laurens n'estime pas que par le moyen de ses couleurs il pourrait dire des choses plus subtiles que celles qui sont « comprises ». A franc-parler, il n'a rien de ce genre à dire. Aussi, tout le monde comprend, tout le monde est content. Il sera Médaillé antérieurement. Je m appesantis trop. Chacun sait ça depuis sa plus tendre enfance. Comment se fait-il alors que si l'on passe en d'autres domaines, au cinéma par exemple, des gens que l'on pouvait croire avertis, se mettent cependant à marcher dès qu on leur présente le cierge du légat du pape? Je sais bien qu'au cinéma, on complique un peu l'opération, on pose les éléments, non d'un récit mais d'une devinette facile, et on laisse au spectateur le soin de trouver la solution. Il la trouve et se croit très malin. On a spéculé d'avance sur le plaisir qu'il éprouve à se donner un satisfecit dont on devine qu il fera naïvement profiter l'œuvre. Il a compris : il déclare le film admirable, ou digne d'un qualificatif du même acabit. Pour ma part, quand j'ai compris, je ne suis pas content, je suis triste. Et je reste ainsi assez lucide pour dénoncer la pauvreté du jeu dans lequel, en dépit de toute son habileté, s enferme un René Clair. Lorsqu'il montre, par exemple, de bas en haut d'un immeuble, les 40