La Revue du Cinema (1931)

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élargi que celui de la vie ordinaire. Les fenêtres s écartent à deux battants, à multiples battants. Et ce monde nouveau n'est point obtenu, à la manière d une création forcée, par un bouleversement arbitraire des éléments de l'ancien, il semble obéir à une logique interne et mystérieuse qui lui serait spéciale : il semble vouloir être vrai. Bien mieux, ce monde à quatre dimensions, tout irréel qu il demeure, reste tangent au nôtre, comme cela apparaît en de certaines images situées à ces points de tangence (points de faiblesse, je suppose), et où quelque chose est atteint qui paraît rendre le son du fondement de toutes choses : ce masque d homme, soudain crispé et laissant couler une bave sanguignolente, parce que sa main étreint, — ou ne peut étreindre, — des seins nus; ce corps qui s abat, ayant tourné contre lui ses propres revolvers, ce corps tué par son double, par lui-même, et que traverse une poussée ultime de désir, si intense qu elle crée, en sorte que le dernier trajet dans 1 air de la main qui retombe devient une caresse sur un dos de vraie chair. En littérature, la notion de poésie, assez enveloppée à l'origine, s est peu à peu débarrassée de ses oripeaux. Elle a successivement rejeté le mètre, le rythme, le sujet, tous les artifices de métier, le sentiment, 1 idée, la qualité phonétique, pour se cantonner dans la valeur, qui semblerait absolue, de certaines associations de mots, ou images, dont le mérite poétique ne semble appartenir qu à elles-mêmes,