La Revue du Cinema (1931)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

que nous avons eu l'avantage de voir ces dernières années, il est le seul, qui nous apporte enfin quelque chose, une vérité dont nous avions soif. Les autres étala .t un odieux militarisme justifiaient ce mot célèbre : « La guerre, c'est quand on est victorieux ! » L'idylle y alternait gracieusement avec la charge et le Défilé de la Victoire par sa vision réconfor ante en était la terminaison préférée. Westfront 1918 est évidemment tout autre chose. On peut encore lui reprocher son antimilitansme à la mcdi di certains gens dî gauche, antimilitarisme qui fond dans une déclaration di guerre. Westfront 1918 est un film d inspiration et d'esprit radical socialiste. C'est mieux que rien, mais cela ne peut encore nous satisfaire. La très grandi majorité dis journalistes 1 a pourtant mis très nettement au-dessus d'A l'Ouest rien de nouveau. Ils ont été dupes de leur admiration plus ou moins commandée pour G.-W. Pabst et de la personnalité même du réalisateur. On accuse A l'Ouest d; manquer d'émotion et de caractère, de tomber dans la mauvaise littérature (entendez sous-titres anti-militaristes) et l'on conclut par : « Espérons qu'on n en profitera pas pour en faire un chef-d'œuvre. » Westfront au contraire a droit à toutes les félicitations et reçoit des brevets d émotion, de psychologie, d'humanité... Mais c'est dans les attaques mêmes qu'a subi A l'Ouest rien de nouveau qu'on pourra se rendre compte de la peur véritable qu'il a faite aux patriotes et aux militaristes. Je cite dms La Revue des Revues un article type à ce sujet. Il reste peu d; choses à dire sur le côté matériel di Westfront. Réalisé avec moins d ampleur que le film américain, ses plans manquent quelque peu de largeur, notamment dms la vision da champ di bataille. On pourrait reprocher également à Pabst son souci di netteté, de propreté. Le son est parfait, le dialogue étonnant de haidiesse et di vérité. (Je ne parle que de la seule version allemande.) L'interprétation est éd nirable bien qu'un peu trop prononcée dans le style « Pabst ». Claus Clausen, dins le rôle de l'officier me semble quelque peu forcer la note à ce sujet. Quant à Jackie Monnier, j'éprouve pour elle une antipathie peut-être injuste. ( ve sions pa îantes a.ler.andes et f ança'.ses ) Jean-Paul Dreyfus. THE EIG HOUSE, per GEORGE HlLL, d'après une histoire originale de France; Mar on (Met o-Goldœyng-Mayer) . The big house, c'est la prison modèle, la prison américaine, satisfaisant l'œil comme un fort de Vauban, à la considérer de l'extérieur. Ecrasez quelqu'un un soir où vous êtes un peu saoul et vous y entrerez pour dix ans. Tel est le cas de cet élégant jeune homme pour qui s ouvre la grille d'entrée. Successivement interrogé, matriculé, photographié, mensuré, débarrassé des divers accessoires dont s'ornaient ses poches d homme libre, il passe ensuite au magasin d habillement. Il en sort dans la tenue de circonstance, n'ayant plus, ses deux couvertures sous le bras, qu à gagner la cellule où le coup de poing à 1 américaine d un compagnon costaud, l'étendra sans tarder sur le carreau pour lui donner sa première leçon de solidarité entre détenus. Toute cette entrée en matière est éloquente dans sa sobriété. L'imagination du spectateur peut l'agrémenter de souvenirs, sinon du même genre du moins qui en approchent : l'encasernement de la vingtième année, par exemple. Suivent les scènes de la vie des prisonniers. On sait le parti que le cinéma muet avait déjà tiré des mouvements de foule disciplinés. Avec 1 accompagnement des coups de s fflet et du bruit des galoches sur les graviers ou les escalier-: de fer, 52