La Revue du Cinema (1931)

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M.-G.-M. Robert MONTGOMMERY, l'étonnant Chesler MORRIS et Wallace BEERY dans The Big House que l'on va sans doute tourner bientôt en français avec Charles BOYER. les mornes évolutions de cette ménagerie humaine dans son cadre de murs et de barreaux y gagnent encore en puissance. Sur une telle trame de fond, les divers mouvements d âme que la littérature prête au prisonnier : désespoir, espoir, résignation, rage impuissante, s'enchaînent avec moins de banalité qu'on ne pouvait le craindre. Les obligations de la camaraderie, la flatterie envers les forts, l'art de parler sans remuer les lèvres, tous ces thèmes connus défilent tour à tour. Plus saisissante est la protestation contre la qualité de la nourriture, quand une gamelle battue contre la table de l'immense réfectoire entraîne peu à peu toutes les autres et que s élève un grondement général de fer-blanc, mal dominé par les coups de feu des gardes. On devine que des choses plus sérieuses se préparent. Dans la chapelle, le jour du Thanks-giving day, tandis que les têtes ra es chantent et récitent un Notre-Père, les mains, sous les bancs, se passent balles et revolvers. La rébellion éclate. Brusque passage de 1 inertie à la violence dans la masse des détenus. Fuites, poursuites, claquements de coups de feu, vociférations, fumées, corps qui tombent, barricades, visages gluants d'une sueur d'angoisse. Les mitrailleuses tirent. Et pour finir les tanks. 53