La Revue du Cinema (1931)

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journal... et de ne pas les y oublier. Malgré un ineffable colonel de gendirmerie ahuri à souhait et déguisé pour la circonstance en André Berley, la jeune princesse doit capituler et se laisser prendre une nuit d'amour. Mais le capitaine Kovacs n'était pas un escroc : les dmx femmes ont été roulées. Mais les deux jeunes gens devront se séparer car « Lui » n'a pas la particule et risquerait de nuire à l'avenir de la princesse qui sera peut-être un jour Impératrice. Titus et Bérénice renversé. Le grotesque irrésistible des situations, la fausseté, la médisance, la nonchalance aristocratique, les « Usages » (que la bonne Bourgeoisie a si vite appris) la politesse des talons joints, des gardes à vous, des révérences, la servilité, la distinction hautaine, l'assurance d une supériorité indiscutable rappellent irrésistiblement la « matinée musicale » d ; L Age d'Or. Comme on aimerait faire passer à travers tout cela le tombereau de L'Age d'Or! L'admirable dialogue d'Yves Mirande, merveille de lieux communs, d'insignifiances, de verbosité mord line, de confusion mentale, les petites préoccupations morales ou intellectuelles d: femmes oiseuses à force d'être oisives, ces comnhcations mesquines, cette pauvreté d : vues et de réflexions, cet absolu dins le v.d; et d ins l'étriqué font qu'on se prei d à souhaiter l'entrée d'une troupe de révolutionnaires brutaux et velus, barbouillés de sueur et armés d : fusils mitrailleurs. Jacques Fe^der avait déjà su tirer d'un mauvais s 'jet : Les Nouveaux Messieurs, le r d cule des mœurs parlementaires et des inaugurations solennelles dont les actualités parlantes ont magnifiquement imposé à l'esprit di public le caractère d'inconscient carnaval (1). Je ne crois pas pourtant que Jacques Fe\der malgré un certain humour, ait prévu le complet rid.cule de tout ce « joh-morde », de ces mannequins figés d ins d >s attiti d :s et djs costumes immuables comme le petit doigt en l'air d:s vitrines de confection. Le film est en lui-même très bon, impeccable notamment au point de vue Parlant. Je reprocherai seulement à Fejder quelques plans trop recherchés. J'ai dit plus haut le bien indirect que je pensais des dialogues d'Yves Mirande. Ard é Luguet en petit capitaine cosmétiqué et galant est parfait. Il sait être sympathique dans le rôle le plus sympathique da film. Il est regrettable par contre de voir donner le premier rôle féminin d'une version française à Tania Fédor. Outre une inaptitude congénitale à être jolie, elle dévoile une jeunesse compromise et un ventre de femme enceinte. Françoise Rozay (la mère) encore très belle, admirablement maîtresse de ses attitudes joue le Parlant avec un naturel et une intelligence remarquable. Ardré Berley d'une drôlerie irrésistible dans le rôle stupide du naïf colonel de gendarmerie confirme ses remarquables qualités de comique. Un Ambassadeur de France complètement gâteux, un bourgmestre abruti, un général grincheux et égnllaid, une femme médisante et jalouse, un aimable courtisan cynique (Marcel André) sont les autres personnages de cette mascarade très réussie e qu'on voudrait abattre à coups de balles comme les mannequins de la foire (.). (Parlant.) Jean-Paul Dreyfus. (I) : Ici en re je perse à l'admirable scène de l'Age d'Or. ( ) Signalons eue c'est à noire collaboratrice Anne Mauclair qu'est dû le découpage de ce film. 60