La Revue du Cinema (1931)

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l'arrêtant près de 1 interprète au moment où 1 opérateur voyait dans le viseur que le visage de celle-ci emplissait tout le CHAMP : plus tard tout l'écran — où un observateur attentif remarquera que le visage, à mesure qu'on s'en approche, garde toute sa netteté alors que le fond devient flou. C'est qu'en effet l'opérateur a pris soin de modifier la mise au point à mesure que le chariot avançait. Dans le plan d'ensemble tout paraissait net parce que décor et personnage, plus éloignés de l'objectif bénéficiaient presque d une mise au point commune; dans le gros plan, l'appareil étant très rapproché, le fond qui se trouve à un mètre derrière la figure est devenu en quelque sorte un lointain. Selon l'indication du scénario, au moment où l'actrice ayant suffisamment bien exprimé son intention de vengeance, le metteur indiqua à l'opérateur de FONDRE et celui-ci exécuta donc une fermeture en fondu, c'est-à-dire que l'image s obscurcit graduellement jusqu au noir; cela doit marquer une sorte de ponctuation. Dans le film à ce moment on passera à une scène où Duquesnay dans sa voiture dit à son chauffeur de le déposer devant chez Ariette puis d'aller 1 attendre un peu plus loin à tel carrefour où un homme très élégant mais coiffé d'une casquette lui remettra une petite valise; le chauffeur ayant casé ça dans sa tête, Duquesnay se laissera aller confortablement sur les coussins de sa limousine et l'on fondra au moment où il se frotte le menton avec satisfaction. Puis on reprendra un plan d Ariette à son secrétaire, entendant la porte de 1 auto M. G. M. L'appareil est dispose près du sol po'ir obtenir un gros plan vu légèrement d en dessous Si l'Empereur savait ça !..., mise en scène de JACQUES FEYDER. I 1