La Revue du Cinema (1931)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

FOX MOVIETOSE SEW» Par exemple dans un passage de BILL Y THE KID, une scène mouvementée met aux prises un groupe de personnages au tout premier plan. A l'aide de l'impression de profondeur produite par le nouvel écran, on découvre dans le coin, à quelques kilomètres de là une troupe qui accourt à l'aide. Ni l'un ni l'autre des partis n'aperçoit son adversaire, mais le spectateur assiste à tous leurs mouvements avec une anxiété que n'aurait provoqué aucun effet technique précédemment existant. Les grandes dimensions de l'écran, avec leurs proportions variables en hauteur et en largeur, fournissent au metteur en scène l'occasion de prendre des libertés qui ne lui étaient pas permises auparavant. Les personnages du premier plan conservent leurs dimensions correctes et l'on peut en même temps suggérer des scènes qui se passent au loin ou dans un autre côté de l'écran, — comme dans un mystère du moyen âge. Bien entendu la plus heureuse utilisation du procédé exigeait un drame de plein air; mais dans un décor on peut facilement l'employer pour les effets de foule, de catastrophe ou bien peut-être pour représenter une action se déroulant dans les différentes parties d'une ville ou d'une maison. Le problème qui reste le plus important est celui de l'objectif. Auparavant, le personnage qui s'éloignait du premier plan diminuait trop rapidement dans un espace qui semblait tellement court que le geste perdait son naturel (1). Maintenant le mouvement paraît s'exécuter dans la vie. L'illusion de la profondeur se trouve obtenue. Et n'était-ce pas ça qu'il fallait rechercher plutôt que le relief? Autrefois le public avait l'impression de regarder à travers une « fenêtre » magique s'ouvrant dans l'obscurité sur un monde à deux dimensions. Maintenant un écran qui s'étendrait sur toute une paroi du cinéma qui s'enfoncerait dans le lointain nous donnerait le sentiment de la liberté complète des acteurs. KlNG VlDOR. (1) F. Richard .Jones et ses opérateurs ont utilise cet efïet d'optique pour emphaser le caractère bizarre de certaines scènes de Bulldog Drummond. (N. I). L. R.) 57