La Revue du Cinema (1931)

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çant bien haut la vie américaine que l'on empêchera la vie d'évoluer Une attitude de révolte si timide, le livre d'un homme qui devant l'impérialisme ne sait que regretter le Passé et dire « Prenons gàrde » au lieu d'adopter une véritable attitude révolutionnaire, tout cela ne saurait m'intéresser. Je vais jusqu'à souhaiter qu'un jour prochain, grâce à la télévision, on puisse envoyer à M. Duhamel, à travers les murs de sa chambre à coucher, deux ou trois films parlants et chantants à la fois en américain... jusqu'à ce que mort s'ensuive. Saluons au contraire ce que cette invention peut avoir d'inquiétant pour des esprits tourmentés et préparés au surnaturel et à l'emprise du mystérieux. Le film s'évade des cadres trop réduits des histoires d'autrefois. Les points de repère se dénouent et disparaissent. Les arbres poussent entre les fauteuils. Les cavaliers qui chargent nous entrent dans la poitrine et ressortent par notre dos, les femmes tendent des mains et des lèvres véritables vers nous. La vie irréelle nous baigne et nous entoure. Nous ne savons plus nous-mêmes où commence le rêve et où nous finissons. Nous ne savons plus où est la vie, celle qui bat dans notre cœur, ou celle qui s'agite devant nous. Nous ne savons plus quelle est la réalité et jusqu'où se reculent les frontières mystérieuses de la vie et du rêve. Et peut-être ne sommes-nous plus si loin de cet âge tant attendu de la folie universelle ? YYILFRED MOODY (Traduit Je l'américain, par J.-P. DREYFUS). FOX La Piste des Géants, version française de The Big Trail, sera malheureusement présentée sur pellicule du format ordinaire standard. 64