La Revue du Cinema (1931)

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UFA-A.C.E. L'Ange Bleu, — Le professeur Rath s'est réveillé chez Lola-Lola. déjà mis toute la salle au courant et on les saluera à leur rentrée par une riche ovation ! On n'a jamais rien vu de pareil : ils sont assis dans la loge et se font mille tendresses. J'en ris aux larmes ! Venez ! nous sommes des hommes et nous allons, à nous trois, aller les trouver dans la loge. — Tu es fou ! fit Lohmann. Mais Kieselack entendait vraiment mettre son projet à exécution. — J'espère tout de même que vous n'avez pas peur d'Unrat? demanda-t-il avec indignation? Il est déjà bien trop embourbé pour rien pouvoir contre nous. — Cela ne me ravit pas. Unrat est au-dessus de ces contingences, déclara Lohmann. Kieselack insista avec véhémence : — Tu n'es qu'une grenouille. Tu as peur, tout simplement. Ertzum trancha soudain : — Dans la loge ! allons-y ! Une curiosité sauvage s'était emparée de lui. Il voulait se dresser devant cette femme qui avait été précipitée de si haut; il voulait, de toute sa hauteur, les toiser, elle et son misérable complice, et voir si elle soutiendrait son regard. — Vous manquez de goût, déclara Lohmann. Mais il les accompagna. Ils furent accueillis dans la loge par un bruit de verres. Le patron débouchait la seconde bouteille de Sekt. Les Kiepert inclinaient leurs visages rayonnants vers Rosa Frclich et Unrat qui, fondus dans un même accord, se pavanaient à la table. Les trois élèves firent d'abord le tour de la table puis ils se plantèrent devant Unrat et sa « belle » et leur souhaitèrent le bonsoir. Seuls, les deux Kiepert répondirent et leur serrèrent la main. Puis, Ertzum leur souhaita une autre fois le bonsoir; sa voix était rauque. Rosa Frôlich leva vers lui un regard étonné et, l'air ingénu, d'une voix gazouillante qu'Ertzum ne lui connaissait pas : — Ah ! vous voilà I Vois donc, chéri, les voilà ! Mais asseyez-vous donc... Nous allons trinquer ! 72