La Revue du Cinema (1931)

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FIL1P1NI, reporter à'Eclair-Journal, effectue une prise de vues en avion à l'aide d'un appareil automatique. qui se déroulent à une certaine distance de 1 opérateur, et sans que les participants s'en aperçoivent. Enfin des appareils automatiques ont été réalisés. La pellicule se déroule sans l'intervention de 1 opérateur, grâce à un ressort ou à un moteur électrique mû par des accumulateurs. L'appareil n'a plus besoin d'être muni de pieds. L'opérateur est beaucoup plus libre et peut se déplacer sans attirer 1 attention sur lui. Mais avec le film parlant, les difficultés ont augmenté par contre. La nécessité d'utiliser un camion, pour le transport des dispositifs d'enregistrement du son, 1 appareil de prise de vue, étant lui-même beaucoup plus lourd, la nécessité d établir une liaison permanente entre 1 opérateur d'image et l opérateur de son ont beaucoup diminué la mobilité de l'opérateur. Suivant la définition spirituelle de M. Pierre Bonardi, « le camion sonore est un obèse qui a un fil à la patte ». Voyons maintenant comment s opère la prise de vue. Prenons un cas très simple : une cérémonie quelconque dont le protocole est nettement fixé. Que fera un journa iste. Il suivra les phases de l'événement, en saisira les aspects généraux, les détails caractéristiques. Il se déplacera suivant les points intéressants, avec une certaine liberté. Puis il rentrera à son bureau, dégagera dans son esprit l'essentiel de la cérémonie, et il en rédigera une relation. Le reporter cinématographique doit agir autrement. Voici par exemple, devant lui, une foule qui se presse derrière une haie de soldats. Plus loin, dans un groupe officiel, quelques personnalités pérorent entre elles. Au premier plan, un régiment 15