La Revue du Cinema (1931)

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toute la production. En Hollande déjà, le président de l'office gouvernemental de censure est le Père Hermans, de Rotterdam, chef du mouvement cinématographique catholique ! Quant aux décisions de M. Paul Ginisty, elles ne doivent pas manquer de satisfaire, en leur esprit, le chanoine Reymond. Le cercle se boucle donc logiquement : commerce, platitude, conformisme social, politique, et moral, « protection » religieuse : — Censure; ainsi, selon la formule d'un conseiller d'Ëtat du gouvernement bavarois en voyage à New-York, le docteur Kôlsch, le cinéma devient-il « un élément indispensable de bien public ». Ainsi, soumis, prisonnier, châtré, massacré, et soigneusement gardé par la Censure, agent pratique de la Bassesse faite Loi, le cinéma peut-il accomplir en paix ce rôle digestif et trompeur qui lui est dévolu, ce rôle que le précieux docteur Kôlsch analyse ainsi : « Si la technique n'était pas arrivée au point où l'industrie américaine a su la porter, la routine, la terrible routine aurait, dans la trépidante vie moderne, fini par comprimer, étouffer les sentiments humains et aurait tendu les nerfs de l'homme à un tel point que l'on aurait pu, à un certain moment, redouter une sorte d'explosion assez forte pour ébranler les bases de la société. » ( sic ) . Cinéma-mensonge, cinéma-soupape... C'est ce rôle que la Censure du cinéma l'aide, partout, à tenir et à garder... Georges Altman. On retrouvera, avec quelques adjonctions, les éléments et les commentaires de ces trois études sur la censure dans un livre de Georges Altman sur la Vie et le Cinéma qui doit prochainement paraître aux éditions les Revues. 32