La Revue du Cinema (1931)

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Enfant maya. Un igi Je ne pus obtenir le moindre renseignement ni sur la route à suivre, ni sur les voies de communications, ni sur les moyens de transport. Une seule chose subsistait de mes enquêtes : aller du Yucatan au Chiapas par voie de terre était impossible. Cela me décida à tenter l'expédition. Cependant mes responsabilités vis-à-vis de l'opérateur et du matériel m'obligèrent, à mon grand regret, à me séparer d'eux. Il faudrait ici me suivre sur la carte. Je voulais gagner San Cnstobal, capitale du Chiapas. Elle était facilement accessible par l'autre côté, celui de listhme de Téhuantepec, car elle était située a 150 Kl omètres du chemin de fer, et suivant la saison, cette distance pouvait être parcourue en partie en automobile Je donnai donc un itinéraire détaillé à mon opérateur, de 1 argent, des vœux, et le fis réembarquer pour Vera-Cruz. De là, il prit un wagon direct pour Ariaga d'où quelques heures d'auto suivies de quelques heures de mules l'amenèrent à San Cristobal, capitale du Chiapas, où il n'eut plus qu à m attendre pour continuer à tourner. Pendant ce temps, j'entreprenais par la frontière du Guatemala une des expéditions les plus difficiles, les plus inconfortables et les plus pénibles qui soit : la traversée du Chiapas. Il n appartient pas au cadre de cet article de décrire ce que fut cette partie de mon voyage, puisque elle ne put se trouver dans le film. Toujours est-il que d'abord en pirogue à travers la plus étonnante forêt vierge du monde, ensuite à cheval dans des montagnes couvertes de végétation tropicale, j accomplis mon projet. Je voyageai environ douze heures par jour sans mettre le pied à terre. Les bêtes avançaient dans la boue jusqu'au ventre pendant des journées entières. Nous dévalions des montagnes à pic, et regrimpions de l'autre côté. Il n existait ni chemin ni piste. A chaque étape il fallait changer les deux Indiens qui me servaient de guide. Mes bagages étaient portés à dos d homme, ou a dos de mules ; en ce cas, il fallait être constamment derrière elles pour les faire avancer et les empêcher de s'égarer. A plusieurs reprises bêtes et hommes roulèrent sur les roches recouvertes de 48