La Revue du Cinema (1931)

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Un vieillard maya est tombé épuisé devant sa case au Yucatan. CHEZ LES AZTÈQUES. A Mexico, les jours passaient trop vite, car c'est là que je voulais trouver ce qui en somme devait être le nœud de mon scénario : c'est à-dire l'évolution de 1 indien dégénéré, vers une sorte de mécanisation russo-américaine. Je trouvais mes personnages au naturel parmi les jeunes gens de l'école indigène, tous Indiens purs en passe de devenir ingénieurs, professeurs ou... chefs du gouvernement. Pour servir mon scénario à base sociale quoique objectif, j'utilisais le trafic intense de la grande ville, les hauts immeubles, les voitures rapides, les usines et leurs machines. J avais un plaisir particulier à chercher les détails populaires qui donnent la caractéristique d'un peuple : je les trouvais parfois dans les enseignes, telles celle-ci d'une boucherie : « A la guerre mondiale ». Il serait curieux de réunir des collections d enseignes et les pulqueria (1) m'offraient leur fantaisie : « Au souvenir du lendemain », « A la science sans étude », « Voyons si tu pourras sortir d'ici ». Et d autres que vous lirez à l'écran. A quelques kilomètres de Mexico, nous allions dans la ville aztèque de Teotihuacan aux pyramides célèbres : celle de la Lune, celle du Soleil, ou toutes celles, sans nom qu'il faut découvrir. (1) PULQUARIA : où se débile du PULQUE, alcool daloès. 50