La Revue du Cinema (1931)

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Pour me reposer d antiquité, sur les canaux de Xochimilco glissaient en pirogue les jolies filles chargées de fleurs. Les peupliers se reflétaient dans l'eau, se déformaient au passage des barques, et les champs d'oeillets et de roses ondoyaient sous le vent comme blé. * * * p Malgré tout, j'étais venue chercher du pittoresque difficile à atteindre et je restai peu de temps dans cette ville à l'éternel printemps où je comptais déjà des amis. CHEZ LES SERIS. J'avais réservé pour la fin de mon voyage ce qui sera le clou de mon film, et ce qui, paraît-il, constitue en matière scientifique et de voyage un véritable exploit. Je décidai de tenter un débarquement dans l'île Tiburon (Pacifique) où vivent les derniers indiens séris. Anthropophages, d'origine mystérieuse, les séris sont une des races les plus primitives et la plus inconnue du globe. Hommes et femmes vivent nus roulés dans les plumes des peaux de pélican séchées au soleil. Ils se peignent le visage d'enluminures ravissantes et ignorent tout autre travail. Leur île ne donne pas d'eau, aussi boivent-ils le jus salé d'un cactus. Ils ignorent le feu et mangent la viande ou le poisson cru et pourri. La puanteur de leur camp est intolérable, et l'on voit des enfants en bas âge avaler des morceaux de chair en putréfaction y compris les mouches vertes qui y grouillent. Tète sculptée provenant de la civilisation aztèque. 51