La Revue du Cinema (1931)

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mari. Le film retrace les débats devant la cour d'assises. Après l'audition de différents témoins le tribunal apprend que Mimi Bellamy n'avait plus pour amant le mari de Béatrice Joy, ceci pour préparer leur prochaine réconciliation. Puis deux témoins impromptus établissent un alibi formel disculpant Leatnce. Qui donc est le coupable? Ici intervient 1 idée d'une justice plus miséricordieuse que la justice organisée. La belle-mère de Leatnce Joy rend visite au procureur général et lui fait des aveux : elle avait surpris le chantage qu'exerçait sur son fils Mimi Bellamy à l'aide d'anciennes lettres qu'elle menaçait de montrer à Leatnce Joy. Donc une nuit elle prend la place de son fils au rendezvous que lui avait donné la jeune femme, la supplie de cesser ses manœuvres, énerve Mimi Bellamy qui se met à la battre. En se défendant elle la tue. Le procureur ne fait pas état de ces aveux et classe définitivement l'affaire. Mimi Bellamy a été décrite comme une femme dispendieuse qui se livrait à ce chantage, forcée de payer ses nombreuses robes. Tandis que Leatnce Joy est une femme élégante, mais paisible et qui a des enfants charmants. Aussi le procureur, c'est-à-dire le peuple, estime-t-il que le bon droit est pour Leatnce Joy, et acquitte son instrument. Ainsi l'homme ne peut éviter de s'adapter. Croire à une justice plus intelligente que la justice sociale, à cet ordre qu'il a nommé Dieu, le ramène aux formes de la vie organisée : il se sent peu capable d'y échapper. Il défend la mère, pourvu qu'elle vive régulièrement, ou qu on l'oppose à une femme dégagée de son rôle habituel. Il accepte la Famille, il attache la joie et la fierté à sa faculté d'engendrer. Nous attendons un film tragique et lourd où des hommes seront posés devant une imposante et fuyante cour d'assises, des hommes qui n'auront pas d histoire particulière, la fragile histoire de chacun, « j'ai tué celle que j aimais, mon père était méchant pour ma mère, ma violence, » mais une histoire qui sous ses aspects fortuits atteindrait au problème essentiel. René Emsalem. Livre reçu. — L'Almanach Omnibus de la Galerie Flechtheim (Berlin), dont nous parlerons dans un prochain numéro. 62