La Revue du Cinema (1931)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

Par LMCUVT Depuis qu'il est réserve aux productions parlantes en français tournées aux Studios Paramount de Joinville-S'-Mauriee, le Théâtre Paramount est devenu la salle où l'on chahute Dans une lie Perdue, adapte du très beau roman de Conrad, Une Victoire, a, en dépit de son exotisme péniblement reconstitue au studio, autant deçu les spectateurs que les Une femme a mentie, les Chérie, et autres produits de la fabrication Robert T. Kane. rappelle son âge en mots assez durs pour qu il regrette de ne pouvoir lever la main sur elle. (C est du parfait Lewis Stone.) Norma part avec sa mère pour le lac Michigan. Complètement dégoûtée des hommes, elle oppose aux tentatives^des jeunes garçons une froideur et un calme surprenant. Elle se moque d'eux avec cet art pervers et désarmant où excelle Norma Shearer. Et les jeunes garçons en sont tout surpris et ne comprennent pas cette femme qui ne paraît pas s apercevoir qu on la embrassée, dont les yeux ne chavirent pas au premier contact, qui ne semble pas sensible aux étoiles, à la solitude, à la nuit tiède, à la danse au bord du lac aux lumières du feu d artifice. Elle rencontrera pourtant dans une piscine en plein air un garçon qui semblera lui plaire davantage (Robert Montgommery). Malheureusement, il se trouve être justement le fils de la Muse. Norma finit par accepter d être sa femme, mais, devant les reproches et un fatal évanouissement de sa mère, el'e renvoie la bague. Robert pleure la nuit sous sa fenêtre. Et, bien entendu, Norma finira par descendre le retrouver et ils iront se promener la nuit en canoë. Un orage les fera chavirer. Echoués sur une île déserte, à demi noyés ils sont aperçus et recueillis par Lewis Stone venu spécialement en avion. Et tout finira bien une fois de plus. L histoire est animée d'un mouvement agréable. Ce film luxueux est d une tenue d ensemble très honorable. On frémit à la pensée de ce qu'on en aurait 69