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La Revue du Cinema (1931)

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Pathé Edmund Lowe et Constance Bennett dans This Thing called Love. Les journaux américains trop pressés de deviner puis d'annoncer le divorce de Gloria Swanson, opposent volontiers l'habile Constance Bennett, la vedette à la mode, à Gloria Swanson comme propriétaire du marquis de la Falaise. est finie... c'est bien fait... elle a voulu trop avoir... » En regardant en arrière, elle revoyait, certes, des années de succès, mais aussi des années dures, sans loisirs, des années dévorées par le travail incessant, la publicité, la nécessité constante de faire face, de payer les dettes, de gagner de l'argent, de plaire au public. Trois mariages déjà brisés, et le quatrième chancelant, la rumeur publique accolant perfidement le nom de Constance Bennett à celui de Henri de la Falaise. Le temps était loin du premier contrat, de la première lune de miel, de la Ford modeste où deux prénoms étaient peints : Wally, Gloria. Sans doute a-t-elle été tentée alors de tout abandonner, d'aller vivre, enfin tranquille, dans un bungalow sans prétentions, de lire, de coudre, de faire la cuisine, de céder enfin, de se tenir pour battue et d'avoir la paix. Mais quand on est Gloria Swanson, le destin n'a pas raison de vous si vite. Elle vendit son appartement somptueux, bâti exprès pour elle au sommet d'un building de Manhattan, et dont toute la presse avait parlé. Elle vendit aussi la propriété de Westchester où elle et son mari devaient passer le reste de leur vie. Puis, avec ses malles, ses enfants, ses chiens, ses domestiques, elle se transporta de nouveau en Californie s'installa à Beverly Hills, dans l'ancien palais de Gillette, le roi du rasoir. De nouveau, avec courage, elle se mit au travail. Le résultat fut, d'abord, The Trespasser, puis What a Widow. Le succès va-t-il revenir? Encore une fois la chance va-t-elle tourner ? Aujourd'hui, mince, rajeunie, habillée à ravir, pourvue d'un entrain inlassable, d une voix 8